c'est pas moi je l'jure!

la vie, la mort, etc.

Après le cours sur les saucisses, je me suis inscrite pour un cours sur le fried chicken. C’est pas que j’adore ça, ni que j’avais vraiment envie de découper un pauvre poulet en morceaux, mais je me suis dit que je n’avais jamais fait ça de ma vie et que même si je n’allais plus jamais le refaire (ce que j’espère, parce que beurk), il fallait bien apprendre à le faire une fois pour toute!

Et je n’ai qu’une chose à dire là-dessus: beurk! Je comprends aussi beaucoup mieux pourquoi le poulet coûte si cher: c’est vraiment chiant à découper pour peu de viande, finalement, et encore, on n’avait pas les plumes et tout le reste… beurk, quoi! Pôv’ poulet!

Bref, voilà quelques photos de l’affaire. On a appris à découper un poulet, à le ficeler pour le faire rôtir, à faire du bouillon de poulet avec les trucs non mangeable (qu’on fait rôtir au four avant de les mettre dans le bouillon avec les légumes), et à faire frire le chicken comme celui de KFC (ou, pour ceux qui ne connaissent pas, Kentucky Fried Chicken, fastfood du poulet frit par excellence).

Le fried chicken c’est assez bon, il faut avouer, surtout quand c’est fait maison. Mais bon, c’est pas non plus le nirvana. Ceci-dit, je suis très contente d’avoir pris ce cours parce que ça m’a rappelé pourquoi 1) je mange très peu de viande, et 2) si je mange du poulet je m’achète un blanc ou deux déjà désossés et sans peau.

Voilà quelques photos prises pendant le cours, cliquez dessus pour voir un joli petit diaporama.

Fried Chicken:

1,5 lb de poulet, environ 8 gros morceaux

1 cuillère à soupe de sel
1 cuillère à café de poivre
1 cuillère à café de paprika
1 petite cuillère à café de poivre de cayenne

2 cups de buttermilk

2 cups de farine
1 cuillère à soupe de sel

de l’huile à friture

1. Dans un bol, mélanger le sel, le poivre, le paprika, et le poivre de cayenne. Saupoudrer le poulet avec ce mélanger et laisser reposer le poulet au frigo au moins 8 heures ou toute une nuit.

2. Verser l’huile dans une casserole qui peut servir pour la friture (truc en fonte, par exemple), environ 3 centimètres mais pas plus. Chauffer à 350ºF (180ºC).

3. Verser le buttermilk dans un saladier. Mélanger la farine et le sel dans un autre saladier.

4. Juste avant de frire le poulet, tremper les morceaux l’un après l’autre (avec la main gauche) dans le buttermilk puis dans la farine (avec la main droite pour garder une main humide et une main sèche!) et bien enrober les morceaux de farine.

5. Faire frire le poulet 2 morceaux à la fois, en retournant les morceaux toutes les 2 minutes. Laisser cuire jusqu’à ce que les morceaux soient bien croustillants et dorés (et si vous pouvez vérifier que la température intérieure des morceaux a atteint 165ºF c’est encore mieux), environ 10-12 minutes par morceau.

6. Retirer de l’huile de friture et laisser refroidir 1 ou 2 minutes sur une grille avant d’attaquer!

Réussite: 10/10! Miam! Manger avec du coleslaw et des frites, bien sûr 🙂

28 comments

  1. as tu dû vider le poulet ? Je ne suis pas du genre chochotte, mais c’est totalement au dessus de mes forces :-/
    Je trouve que le poulet n’est “interessant” que par ce qu’on lui ajoute: plein d’estragon (dans la carcasse s’il est entier), des truffes en lamelle entre peau et chair (absolument hors de prix, mais bon …), cuit au four saupoudré de paprika, ou enduit de marinade, et surtout surtout, cette tuerie de poulet au vinaigre 😉
    Bref, les blancs poelées, ou le fried chicken ne sont pas du tout dans mes recettes préférées, mais si tu donnes la dernière, je veux bien essayer (genre beta testeur).

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  2. moi non plus je n’aime pas faire ça….ni cru ni cuit….quand on mange un poulet rôti, MrD sait très bien le découper!….mais comme dit elPadawan, ça fait partie de la culture il parait….tu es donc bien cultivée en poulet!…le petit déj sympa, vous l’avez pris avant ou entre 2 découpages comme sur les photos?

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  3. Ah prendre des cours pour découper un poulet ? C’est marrant parce que pour moi il n’y a rien de plus simple et je ne suis absolument pas dégoûtée par ça. Je n’achète que des poulets ayant été élevés en liberté et nourris naturellement. C’est un peu plus cher, mais tellement meilleur pour mon moral. Je n’ai jamais mangé de KFC en raison justement de la provenance de la viande, savoir comment ont été martyrisés ces animaux me coupe totalement l’appétit.

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  4. linlin

    Je n’ai jamais mangé dans un KFC (merci pour la signification)! et je n’y mangerai jamais!! J’aime le poulet mais fait maison , comme tout le reste de la cuisine d’ailleurs!! La série photo est bien faite!!

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  5. Krysalia, le poulet pané de mon enfance et ce poulet frit n’avaient rien en commun, crois moi 🙂

    catherine, je le connais mais on ne le trouve pas ici 😉

    elcanardo, huhuh 🙂

    Narayane, tiens, je t’ai mis la recette, essaye 🙂 (poulet au vinaigre???)

    dieudeschats, c’était pas horrible, juste un peu dègue 😉

    elPadawan, oui, on ne peut pas avoir un “blog culinaire” et ne pas savoir découper un poulet 😉

    Cynthia, profite 🙂

    Babeth, il était là avant, pendant, et après le cours! Miam 🙂

    etreunboulet@cestmonkarma.com, je ne sais pas, mais bon courage 🙂

    moonliza 😆

    Valérie, pour quelqu’un qui mange très peu de viande, c’est assez normal de ne pas savoir découper un poulet quand même 😉

    linlin, merci 🙂

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  6. Un KFC au New Brunswick par une nuit sans lune dans un trou paumé (en même temps le New Brunswick, hein !) est la pire expérience culinaire jamais tenté (et pourtant j’ai mangé des trucs bizarres dans des endroits qui l’étaient encore plus). Par contre, je crois que je n’ai jamais autant ri durant un repas, on a bien cru qu’ils allaient nous mettre dehors.
    Bref, j’ai fait les canards gras avec ma belle-maman pendant des années, alors découper un poulet, c’est de la rigolade. Par contre pour le plumage, je suis assez d’accord, c’est pas terrible, surtout si on les brûle d’abord au-dessus d’un grill, en plus ça pue. Heureusement, je crois qu’on fait ça quant il est déjà mort.
    Rebref, je passe côté américain demain (LV et SF) je vais donc pouvoir Ô joie, tester un nouveau KFC ou un géant hamburger ou finalement il n’y a pas tant de viande que ça, d’ailleurs, est-ce vraiment de la viande ?

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  7. Pourtant un poulet fermier rôti c’est quand même ‘achement bon ! Sur le marché du dimanche ici tu peux l’acheter tout chaud rôti, c’est du délice ! j’ai appris à découper le poulet cuit mais un poulet crû je n’ai jamais essayé…

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  8. boljo, ça fait au moins 14-15 ans que je n’ai pas mangé de KFC… mais je me souviens que ce n’était en effet pas de la grande gastronomie! Enfin, en 15 ans on peut espérer que ça a changé… Si tu as osé réessayer, raconte-nous tout 🙂

    heidi, ah oui un bon poulet rôti maison, miam 🙂

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  9. Frensoiz

    Je préfèrerais désosser un poulet (mort) qu’ébouillanter une écrevisse (vivante). Cà, c’est le genre de truc que je ferai jamais (sauf sur une île déserte ou il faut survivre par tous les moyens, à la limite) !

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  10. Ah, ben voilà quelque chose que je sais faire avec la viande.
    Pas parce que j’en mange beaucoup (1 poulet d’1kg tous les 3 mois, à 4, juste quand les enfants en réclament, quoi), mais parce que j’ai vu ma mère faire ça dans mon enfance. Et les gestes sont restés.
    Comme j’ai vu mon père mélanger des tas de ciments : je sais faire.
    J’ai vu ma mère vider des poissons : je sais faire.
    J’ai vu mon père peindre un plafond, démonter une prise, etc : je sais faire.
    Pour le poulet : bio, du marché, au goût fameux, et cuit à la vapeur avec très peu d’assaisonnement : huile de sésame + sauce soja + jus de citron. C’est exquis et suffisant.
    Sinon : bonne chance pour tes dossiers ! Et pour tout le reste qui t’attend….

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  11. Pingback: les p’tits défis du dimanche soir | c'est pas moi je l'jure!

Merci pour vos commentaires que j'adore :)