c'est pas moi je l'jure!

la pluie fait des claquettes

Simon Fraser University. C'était qui ce Simon Fraser?

Je sais pourquoi Vancouver s’appelle Vancouver! Au début c’était VancouVERT, parce que c’est toujours vert 😉 Haha, c’est la première chose que j’ai remarquée en sortant de l’aéroport: j’ai vu du vert pour la première fois depuis octobre! A part ça, il a plu tout le temps sauf le 4ème jour où il y a eu un peu de soleil mais j’étais enfermée dans la library toute la journée, et le dernier jour où il a neigé.

Eh oui...

J’ai eu froid, mais froid, tout le temps, là-bas! Je n’ai jamais réussi à me réchauffer, même la nuit dans ma chambre pseudo-d’hôtel minuscule et bruyante (au dernier étage d’une tour de dortoirs étudiants). Comme l’université où j’étais se trouve sur une montagne, dans la forêt, très loin de la ville, on était toujours dans les nuages, dans la brume, et en plus, tous les bâtiments du campus sont en béton gris… c’était froid et déprimant!

Ca doit être plus sympa en été... mais il y n'y a pratiquement aucun banc sur ce campus, en plus!

Le campus, parlons-en! Il n’y a que des escaliers, partout, partout, partout! A cause de la montagne fort pentue, tous les bâtiments ont des entrées à un étage et des sorties deux ou trois étages plus hauts ou plus bas, les indications sont tellement compliquées que même les cartes sont inutiles, les ascenseurs ne s’arrêtent pas à tous les étages, le “1er étage” de certains bâtiments se trouve au 3ème, ou au 5ème, certains bâtiments continuent par-dessus ou en-dessous d’autres… C’est l’enfer Orwellien (2+2=5 anyone?).

Vue... heu... depuis ma chambre. Il paraît qu'il y a des montagnes...

En plus, je vous raconte pas la bouffe de la cafet’ des dortoirs! Après 48 heures, j’étais prête à me faire hara-kiri tellement c’était horrible! L’avantage d’avoir une chambre sur le campus c’était la proximité (même si j’ai fait des kilomètres à pieds tous les jours), mais l’inconvénient c’est que c’était très loin de la ville et qu’il n’y avait pas de resto comme normalement dans les hôtels (et pas de room service, ouin!!! J’èèèèèèème le room service!!!).

Il y avait les lampadaires pour éclairer la rue, et ces plus petits lampadaires pour éclairer les trottoirs... et TOUS avaient des fils électriques enroulés autour du bidule, comme celui-ci! Pourquoi??

Heureusement que j’ai rencontré plein de gens très sympatiques. Pour le boulot, d’abord, et puis Véronique, qui m’a fait découvrir les cookies aux pépites de chocolat et bacon (miam!!), et Stéphanie, avec qui j’ai mangé de délicieux sushis et fait quelques dépenses… heu… disons… pas très raisonables (mais j’ai enfin trouvé l’écharpe en soie que je cherchais depuis des mois!) (et papoté avec une française chez Vuitton qui avait habité plusieurs années à ATPN et disait qu’ATPN c’était vachement mieux que Vancouver!) J’ai aussi déjeuné avec l’ami d’une amie, que j’avais rencontré l’été dernier à Waterton, et c’était très chouette.

A gauche, la "library" où j'ai passé mes journée à bosser... en face, encore quelques escaliers...

Et visiblement, les cheveux rouges sont rares à Vancouver parce que j’ai eu droit à quelques commentaires dans la rue et le bus. Le plus drôle c’était lors de ma première descente à Vancouver (50 minutes de bus qui passe dans des quartiers pas vraiment rassurants…), quand un jeune homme avec une tête vraiment pas nette entre dans mon bus, s’arrête juste devant moi et me dit “Merry Christmas, I love your hair, you are awesome!” avant d’aller s’asseoir plus loin! J’ai souri et répondu “thank you!” tellement c’était drôle.

Terry Fox, héros Canadien de la lutte contre le cancer, alumnus de SFU (sa mère, Betty, est morte très récemment d'ailleurs)

Bref, j’étais endormie tous les soirs à 21 heures tellement mes journées étaient remplies et épuisantes mais en gros, c’était un voyage assez réussi. J’aurais bien aimé passer quelques jours dans Vancouver pour m’y balader un peu plus et aller visiter d’autres universités, aussi… Peut-être que c’est là que je devrais aller cet été, au lieu d’Halifax… avec mon gros manteau d’hiver, cette fois-ci!

Atterrissage sur Vancouver... c'est quoi ces champs rouges?

11 comments

  1. Les champs, c’est peut-être de la canneberge? Je croyais que le nom venait de “Vent Couvert”, plutôt :D. Et pour les fils éléctriques, je pense que c’est pour que le personnel de ménage puisse brancher l’aspirateur. Of course 🙂

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  2. Chrysante

    J’ai passé quelques mois à Vancouver il y a une dizaine d’année et je suis allée visiter Simon Fraser University – notre prof d’anglais nous racontait que cette université avait un taux de suicide anormalement élevé parce qu’il faisait froid humide et que c’était loin de la ville ! Ton billet m’a rappelé tout ça 🙂 UBC, de l’autre côté de Vancouver, me semble plus … sympathique, même si le campus est exposé aux vents en provenance du Pacifique 🙂

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  3. Tu n’es pas loin, pour l’origine du nom ! À l’origine, le nom du camp squamish qui se trouvait à la place de Vancouver signifiait “peuple de l’herbe” (Wu’muthkweyum), alors je ne sais pas de quelle herbe ils parlent, mais bon… 😉

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  4. Vancouver ne t’a pas séduite alors? je suis déçue pour toi, j’espère qu’en juillet il fera bien meilleur!
    ce ne serait pas un traitement du sol qui rend ces champs tout rouge ? ( les agriculteurs épandent de la chaux..ou je ne sais quoi sur les terrains acides en Bretagne)
    bon WE, câlins à tes coquines..

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  5. elPadawan 😆 toi alors, t’as toujours le mot (ou deux!) pour me faire rigoler 😉

    Chrysante, oui, j’ai entendu dire la même chose, sur les suicides, c’est triste! Je n’ai pas eu le temps de visiter UBC ni UVic, malheureusement, peut-être la prochaine fois 🙂

    Laeti, intéressant, merci 🙂

    catherine, ben disons que ce froid et cette humidité constante étaient très pénible, mais j’étais vraiment dans la montagne, peut-être que si j’étais restée en ville ça aurait été plus vivable, plus agréable. Quand je suis arrivée en Alberta, il faisait -8ºC mais un soleil radieux qui brillait de mille feux sur la neige fraîchement tombée, et c’était tellement plus agréable 🙂

    chrysante, ah cool, merci 🙂

    le Berliniquais, ici c’est tout blanc, moins cool que vert mais malgré tout beaucoup plus réjouissant que brun 😉 Bon courage!

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  6. Concernant les fils électriques, y a t-il des illuminations au Canada lors des fêtes de fin d’année, ou à une autre période ? Les fils pourraient servir à alimenter des guirlandes électriques suspendues entre les lampadaires ou dans les arbres.

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  7. Et bien, Vancouver ne m’attirait déjà pas plus que ça mais on sait maintenant que ce n’est pas la peine d’aller visiter le campus gris et humide, à moins d’avoir une boîte de lexomil sous la main ou un joint, à la rigueur.
    Dis j’ai parcouru avec soin cet article et celui d’avant… mais où est la recette de TON 4/4 aux graines de pavot ?
    L’avantage lorsqu’on voyage dans des endroits comme ça, étant qu’on est plutôt content de retrouver son chez soi.
    Ah, le gardiennage des animaux et les voyages, ne m’en parlent pas, un vrai casse tête.

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  8. Beo8

    Je vais te dire ma première pensée en te lisant et en voyant les photos: encore heureux que tu n’avais pas envie de postuler à cette université parce que personnellement je comprends que la déprime soit de mise dans un tel environnement: soleil ou pas 😦

    Je trouve aussi bien dommage l’absence de bancs. C’est vrai que c’est intriguant ces câbles électriques enroulés comme ça.

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  9. Ah oui Vancouver est bien plus jolie que l’université en elle-même !!! la région est magnifique, mais le gros prbleme c’est le clima, il pleut tout le temps et meme en été quand il fait 20° c’est waaaaaaaa!! Mais je te conseille tout de meme la ville et les alentours, ça vaut vraiment le voyage!

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Merci pour vos commentaires que j'adore :)