c'est pas moi je l'jure!

les pluies chaudes de l’été

Mon balcon, 24 juin 2012

Mon balcon, 24 juin 2012

Aujourd’hui j’ai écrit ma teaching reflection (à propos du cours que j’ai enseigné l’automne dernier), terminé mon sabbatical report, et travaillé sur un grant proposal (une demande de bourse pour le projet de recherche que je veux commencer cet automne).

riviere8Et puis j’ai eu la flemme de sortir pour prendre des photos de la rivière, d’autant plus que finalement, elle va atteindre son niveau le plus haut demain après-midi. En attendant, je ne l’ai jamais vue aussi haute, c’est sûr, et les petits chemins qui la longent, dans mon quartier, sont interdits d’accès depuis ce matin.

riviere9A part ça les tomates poussent et j’ai commencé mes bagages pour mon petit voyage à Toronto… où j’ai bien l’impression que je vais fondre! J’ai commandé quelques jolies petites chemises d’été, mercredi, et j’espère que je les recevrai avant mon départ mardi matin!

torontoPlus qu’une semaine de congé sabbatique, snif snif… Quels étranges six mois cela aura été!

riviere10

31 comments

  1. Ce ciel est magnifique….même si il annonce des tonnes d’eau!…..j’espère que celles ci ne gacheront pas ton départ et ta semaine de congé…profites en bien!
    Pour ma part, je fais mes bagages pour descendre dans le sud où j’espère pouvoir enfin profiter un peu de la chaleur plus de 2 jours d’affilée!…ici, après quelques journées où tout le monde se plaignait d’avoir chaud on est revenu à un temps automnal……et tout le monde continue à se plaindre….

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    • Non, 27 degrés à Toronto c’est insupportable d’humidité, surtout que mes copains n’ont pas l’air conditionné, donc je te raconte pas les nuits… En fait, les orages sont les bienvenus parce qu’ils rafraîchissent l’atmosphère 🙂

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  2. fabienne

    Bravo pour tout ce travail ! Les inondations à Calgary ont eu les honneurs de la télé française hier soir, ça avait l’air impressionnant en effet ; Saskatchewan, ce nom me fait rêver… Bon voyage à Toronto !

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  3. fleur d'avril

    merci des photos, bravo pour tout ce que tu entreprends, moi j’ai la flemme en fin d’année scolaire, prends du temps pour le piano quand-même, ici il n’a pas plu depuis 2 jours, un record !

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  4. Je trouve que c’est bien, ce concept de “teaching reflection”. Ca ne se fait pas à l’université en France, mais il m’arrive de prendre l’initiative de le faire et de diffuser mon rapport à mes collègues et à mes étudiants. Je demande aussi à mes étudiants une critique constructive de mes pratiques pédagogiques, sous la forme d’un questionnaire anonyme avec possibilité de faire des remarques en quelques lignes de texte. J’ai environ 160 étudiants sur l’année, dans 4 classes différentes de licence, licence pro et master. Leurs contributions sont intéressantes, mais certains de mes collègues ont un regard très dur sur cette démarche et considèrent que c’est du populisme :-\.

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    • Autant je déteste devoir écrire ces rapports sur tout ce que je fais, autant je comprends qu’il faille le faire. Il y a un mot, en anglais, dont je ne connais pas la traduction en français, “accountability,” qui veut dire un peu qu’on doit montrer qu’on a fait ce qu’on dit qu’on allait faire, qu’on fait ce pour quoi on est payé, et je trouve ça important. Ici, les étudiants font des évaluations à la fin de tous leurs cours, chaque semestre, et c’est sûr que ça n’est pas toujours agréable et que certains étudiants peuvent être rancuniers et malhonnêtes, mais finalement, ça fait qu’on ne peut pas simplement faire n’importe quoi pendant nos cours. Pareil pour le congé sabbatique. Après tout, on se fait payer six mois ou un an et on n’a même pas besoin d’aller à notre bureau pendant ce temps-là, alors c’est normal, je trouve, de devoir écrire un rapport sur nos activités pour prouver qu’on n’a pas complètement perdu notre temps et gâché l’argent du contribuable.

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      • Google traduit le terme accountability par responsabilisation et ça ne me semble pas être une bonne traduction. Il y a à la fois la notion de rendre des comptes, de justifier les choix qu’on a fait, de donner une visiblité sur notre travail, d’avoir aussi un recul, un regard critique, de montrer comment on s’appuie sur les observations réalisées pour corriger certains points faibles de notre pratique professionnelle… Je ne sais pas si accountability traduit tout ça, et je ne trouve pas de mot français qui le fasse. Es-tu payée par le contribuable où par les frais de scolarité très élevés de tes étudiants ?

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        • J’aime bien ta définition de “accountability,” c’est bien ça, en effet 🙂 Comme mon université est LA université de la province, mon salaire est en partie payé par le contribuable, mais c’est sûr que les frais de scolarité des étudiants y contribuent aussi. Je ne sais pas quelle est la part de l’un et de l’autre, par contre. Au Canada, il y a peu d’universités privées, alors qu’aux Etats Unis il y en a beaucoup.

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    • Seer

      Un peu tardivement, juste pour apporter ma pierre à ce débat.
      Là où j’étudiais, cette évaluation était faite, mais pas très bien… J’ai plus les fiches en tête, mais c’était une seule fiche standard, parfois complètement inadaptée : “est-ce que les TDs étaient adaptés ?” pour des cours sans TD, par exemple… Et surtout on la rendait en 5 mn sur un coin de table, quand elle état distribuée, alors on la remplissait rapidement, sans vraiment y avoir réfléchi…
      En ce qui me concerne, ça ne servait pas à grand-chose.

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Merci pour vos commentaires que j'adore :)