Cette petite fête “d’anniversaire” que je me suis organisée était plutôt un défi que je me suis posé après moultes discussions avec mon ex-psy (qui me manque beaucoup): est-ce que j’ai des amis à part ceux de mon blog?
Le processus d’invitation a été intéressant: au départ, une bonne dizaine de noms me sont assez rapidement venus en tête: collègues du boulot et amies que je vois souvent. Ensuite, j’ai passé deux-cents cinquante millions d’emails à la loupe pour trouver des personnes que je vois plus rarement mais aime bien quand même. Et finalement je suis allée sur linkedin, ce site professionnel où j’accepte n’importe qui, et j’y ai trouvé des noms de chouettes amies “à l’époque.” Au total, j’ai trouvé une grosse vingtaine d’amies plus ou moins proches.
Ensuite, j’ai fait des courses tous les jours de la semaine et commencé à faire la cuisine mercredi soir. Jeudi, j’ai eu moins de temps que prévu pour faire tout ce que je devais faire donc je me suis retrouvée à faire la cuisine jusqu’à minuit et le lendemain, ça a été le stress total, surtout que la copine qui devait m’aider à aller chercher la pièce montée a annulé à la dernière minute. J’ai fait toutes les pâtes à tartes jeudi soir (je pensais avoir perdu la main mais en fait non, je suis plus lente qu’il y a deux ans mais je sais encore faire des bonnes pâtes à tarte) mais n’ai réussi à ne finir qu’une seule tarte, qu’une seule soupe, et qu’une seule salade. Vendredi après-midi j’ai donc dû faire deux tartes, deux salades, une soupe, le guacamole et les chips, et les tomates caramélisées, en plus de faire quatre tonnes de vaisselle, de ranger la baraque, et tout installer (bouffe, fleurs, ustensiles, assiettes et bols, etc.) avant que tout le monde n’arrive. Ze crise!
Vendredi soir, donc, j’étais complètement sur les rotules quand une quinzaine de copines ont commencé à arriver chez moi, mais tout ce beau monde a rapidement réussi à me redonner de l’énergie et la soirée a été vraiment chouette. Je m’arrêtais de courir dans tous les sens de temps en temps, pour regarder ces femmes intéressantes, généreuses, marrantes, et qui sont mes amies, en me disant que j’avais vraiment de la chance et que non, mes amis n’étaient finalement pas tous “virtuels.” Calinette se promenait gentillement d’une personne à l’autre pour donner à tous l’occasion de lui faire des gros câlins et quelques compliments. Et tout le monde a beaucoup aimé ce que j’avais préparé, bien papoté, bien rigolé, bien bu, et bien admiré le croquembouche avant de le dévorer en moins de temps qu’il ne faut pour le dire! Ce qui était marrant pour moi c’était de recevoir tous ces compliments pour de la nourriture bien “commune” finalement (quiche, taboulé, etc.) mais qui pour des Canadiens semblait être un miracle de sophistication.
A la fin de la soirée, j’avais tellement mal partout d’épuisement que j’ai pris un antidouleur… et le lendemain matin, quand j’ai voulu aller en classe à 8 heures, j’avais le vertige et des nausées terribles. Après avoir vomi dix fois en deux heures, je suis rentrée à la maison pour continuer à vomir et dormir toute la journée au lieu de rester en classe, ce qui m’a bien déprimée. Il semblerait donc que je ne supporte plus aucun antidouleur ni aucun somnifère et je vais aller voir mon médecin pour vérifier que mon foie n’est pas complètement foutu.
Enfin, mieux vaut avoir le foie foutu et des chouettes amies que d’être en bonne santé et de n’avoir aucun ami, non?
Ces petites tomates caramélisées m’ont été suggérées par Béné (qui m’a aussi apporté de délicieux home-made macarons!). Comme je n’aime pas le sésame, je n’ai pas du tout aimé, mais tout mes invités ont adoré (“les textures sont tellement intéressantes et surprenantes!”) et dévoré l’affaire en dix minutes!
1. Prendre des tomates cerises et des cure-dents. Déposer les tomates sur la table pour voir dans quel sens elles tiennent debout et les piquer chacune avec un cure-dent.
2. Mettre des graines de sésame grillé dans un bol.
3. Dans une poêle à fond clair, mettre du sucre et mouiller avec une ou deux cuillères d’eau (il faut que le sucre soit juste humide). Faire chauffer à feu moyen sans toucher jusqu’à ce que le mélange bouillonne tranquillement! Quand le mélange commence à blondir, faire un peu bouger la poêle et son contenu mais sans toucher au contenu! Retirer de la plaque dès que le mélange commence à brunir.
4. Prendre une tomate à la fois, lui plonger juste un peu le cul dans le caramel, puis immédiatement dans les graines de sésame. Les poser dans un joli récipient. Il faut aller assez vite pour finir l’affaire avant que le caramel ne durcisse.
5. Déguster.
Réussite: 10/10 d’après les invités. 3/10 d’après moi 😉
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Cette fois-ci, le thème, choisi par Nanouk, est “photographiez-moi un truc qui vous empêche de dormir.” (Pour les règles du jeu c’est par là, merci en particulier de m’envoyer la photo avec le lien de votre blog si vous en avez un.) Vous pouvez m’envoyer vos photos jusqu’au 2 février (inclu) (drcaso @ shaw . ca). La première personne à m’envoyer une photo pourra choisir le thème de la prochaine photo de truc. Merci de m’envoyer vos photos par email uniquement! Vous pouvez copier le petit badge rose qui se trouve au début de ce post et le mettre sur votre blog et inviter d’autres lecteurs à participer (et joindre le groupe Facebook du même nom).
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Bravo ! Quel boulot, mais c’est gratifiant en fin de compte.
Repose-toi bien maintenant.
Au fait, as-tu remarqué que la plupart de tes photos sont troubles !
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Certaines parties de mes photos sont troubles, oui, parce que mon téléphone (que j’utilise donc pour faire ces photos) auto-focus à certains endroits (parfois pas là où je voudrais) et donc le reste est flou. Si tu fais attention, tu verras qu’il y a toujours un endroit qui n’est pas flou, sur toutes ces photos 😉
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tes tomates caramélisées me font de l’oeil, mais il faudrait que je trouve des graines de sésame. J’espère que du point de vue santé, cela va aller mieux… il vaut mieux en effet que tu consultes ton médecin.
bon pour la photo de truc, je crois que j’ai pas mal de choses qui m’empêchent de dormir…surtout le contenu de mon cerveau, mais difficile à photographier; Je vois cela, et je reviens vers toi !
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J’espère que tu essayeras les tomates et que tu me diras ce que tu en penses 🙂
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Bravo, un travail de titan!
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Un peu, oui 🙂
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Superbe soiree!….mais ce devait être le contrecoup le lendemain qui t’a mise HS comme ça…
Pour le truc….il y en a pas mal qui m’empêchent de dormir, je vais essayer de trouver le plus sympa à photographier….
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Non, hélas, ce n’est pas le contrecoup, cela fait hélas un moment que je remarque que je suis super malade après avoir pris des somnifères et des antidouleurs…
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J’espère que tu vas mieux, je ne vois que le stress comme problème. Fait-il froid ? Ici il neige.J’ai des bons bouquins, ça va. Tu me fais la honte de cuisiner si bien, si j’arrive à faire des carottes à l’eau et des patates en robes de chambre je suis déjà fière de moi et …..épuisée !!!!!!!…..
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Il recommence à faire froid après dix jours fort agréables avec des températures printanières…
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J’espère que tu vas vraiment mieux maintenant… est-ce que c’est tout le stress qui est ressorti ainsi?
Le compte rendu de ta fête fait chaud au coeur. Je n’aurais jamais eu le courage de cuisiner autant (déjà que moi et la cuisine, ça fait 4!)… mais je me serais régalée aussi!
Merci pour la recette!
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J’espère que tu l’essayeras 🙂 (non, c’est pas le stress, c’est le médicaments, comme je l’explique.)
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ah j’aurais bien aimé être là avec toi et tes copines! parce que je dis bravo Madame pour le repas! tu as vraiment un don!
comme beaucoup j’aurais été incapable de cuisiner tout les bons petits plats que tu nous présentes!
dommage pour samedi..repose toi!
bises bretonnes
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J’aimerais bien me reposer de temps en temps mais pour le moment j’ai pas vraiment le temps, hélas…
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Ce sont tes amies qui ont de la chance je trouve, d’avoir une pote comme toi, drole, intelligente et genereuse.
Tes tartes etaient superbes, celle aux champignons me plait particulierement.
Remet toi bien, t’inquiete pas trop, le stress ca fait ca, mais les virus aussi.
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Je donnerai le recette de la tarte aux champignons bientôt, c’est celle qui a eu le plus de succès 🙂
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miam, miam, il n’est que 9h30 icitte mais tu mets déjà l’eau à la bouche…
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🙂
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C’est super tout ce que tu as fait, et c’est extra d’avoir la confirmation que oui, tu as plein d’ami-e-s très chouettes (tu étais peut-être la seule à en douter ?). Je trouve que tu t’es mis une énorme pression pour cette soirée, rien ne t’obligeait à faire autant, tu en as parlé avec ta psy de cette tendance que tu as à mettre la barre super haut, et exiger énormément de toi-même ? Parce que ça a un coût : épuisement (burn-out), déprime ou dépression, etc.
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Ma psy est en congé maternité. Mais j’ai du mal à comprendre les commentaires, je dois avouer… Suis-je la seule à organiser des fêtes chez moi? Oui c’était stressant et beaucoup de travail mais ça en valait la peine, et comme je l’explique, je semble être alergique à certains médicaments, ce qui n’a rien à voir avec la choucroute…
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Est-ce que je peux tenter une explication en prenant mon propre exemple ? A une époque, j’avais perdu toute envie d’organiser des fêtes ou des dîners chez moi parce que je me mettais tellement la pression pour que tout soit parfait que j’étais stressée et épuisée au bout du compte, même si la soirée était une réussite et que je passais un bon moment. J’ai appris (en thérapie) à baisser mon niveau d’exigence, par exemple à préparer des choses plus simples, ou à demander aux gens d’apporter quelque chose (le dessert…), pour retrouver le plaisir des invitations. Ce niveau d’exigence, je l’ai dans pas mal de domaines de mon existence, et s’il peut me pousser en avant et me faire progresser (parfois), il peut aussi provoquer du découragement et me pourrir vraiment la vie par moments. D’où mon commentaire. Est-ce plus clair, présenté ainsi ?
Je tente une autre approche =>
Ce que je veux dire, c’est qu’en te lisant régulièrement depuis plusieurs années, j’ai le sentiment que tu mets toujours la barre très haut, dans le boulot, dans l’organisation d’événements, etc. Le résultat est toujours à la hauteur, bien sûr, et je t’admire beaucoup de toute l’énergie que tu investis là-dedans, mais j’ai l’impression que ça a un coût important : tu es épuisée, tu as le moral en berne, etc. Et ce indépendamment des médicaments. Je ne dis pas que ça n’en valait pas la peine, simplement que ça aurait pu être tout aussi chouette sans que tu passes des jours à faire les courses et des heures à cuisiner.
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Je comprends ce que tu veux dire et je te remercie d’avoir pris le temps d’écrire cette longue réponse 🙂 Mais pour moi, tout est une question de perspective, je crois, de voir avec qui on se compare. Il y a des gens qui font ça tout le temps, des grands projets, des trucs dingues, et qui ont une énergie folle et tout ça. Et il y a des gens qui ne font rien d’autre que de bouffer des chips devant leur télé. Il y a des directeurs (comme moi) qui font des millions d’activités à leur boulot, des trucs bien plus compliqués que ce que je fais, et il y a certains de mes collègues qui publient trois articles par mois et d’autres qui publient un article par an. Je dois trouver un bon milieu et une façon de ne PAS être déprimée devant ma télé mais de faire des choses qui me prennent peut-être beaucoup d’énergie physiquement mais qui m’en donnent beaucoup, mentalement. Je ne peux pas aller faire du ski ou du kickboxing, je ne peux pas sortir avec les copains tous les soirs, je n’ai pas de mari ou d’enfant dont m’occuper… Alors il faut que je trouve un juste milieu. Qu’est-ce que MOI je peux faire? Qu’est-ce qui me fait du bien au moral? Qu’est-ce qui m’empêchera de sauter d’un pont demain? Quelles sont mes limites physiques? Jusqu’où est-ce que je peux les repousser ou les ignorer? L’autre jour quelqu’un m’a dit de “me reposer de temps en temps!” C’est tout ce que je fais de ma vie, de me reposer! 99% du temps, je ne fais strictement RIEN, je suis devant ma télé à bouffer des chips du matin au soir. Alors ma santé s’en ressent, mon moral aussi, et quand je décide enfin de faire un effort et de me bouger le cul, je suis crevée, mais au moins j’ai de nouveau un peu d’énergie pour ne pas retomber immédiatement dans la déprime. Je suis toujours surprise quand trois fois par an je fais enfin un petit truc et tout le monde m’admire et me dit de ne pas oublier de me reposer. En fait ça me déprime, même. Déjà que j’en fais pas beaucoup (par flemme, fatigue, manque d’argent, etc.) mais en plus on me dit d’en faire encore moins?? Je fais la cuisine pour la première fois en deux ans et on me dit que j’en fais trop?? Ca je comprends pas. Mais c’est pas une critique, hein 🙂
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Et je te remercie d’avoir répondu à ma réponse. 🙂 Je ne voulais pas qu’il y ait de malentendu. Je comprends très bien ton besoin de trouver le bon équilibre pour toi. En revanche, je ne suis pas d’accord quand tu dis que tu fais “un petit truc” trois fois par an. Ce n’est pas un petit truc d’organiser le big event universitaire de l’automne dernier avec la nuit blanche et toutes les activités, ce n’est pas un petit truc d’organiser ce dîner pour une vingtaine de personnes, ou de participer à l’organisation d’un festival (c’était un festival, ou une dégustation géante ?) dans ta ville. Et je n’ai pas l’impression que tu passes ta vie sur un canapé à ne rien faire : déjà, tu as un travail prenant, avec un département à diriger, des employés, de l’administratif, de la recherche de fonds, tu donnes des cours, tu vas à des conférences, tu écris des articles et des communications/présentations (je ne trouve plus le bon mot, sorry), etc. Donc, tu fais déjà beaucoup. Et je comprends ton désir de faire (beaucoup) plus, vraiment. J’ai le même. 🙂
Encore une fois, je vais parler pour moi : je suis comme toi fascinée par les personnes qui font plein d’activités, du coup j’ai tendance à dévaloriser ce que je fais moi, à avoir l’impression que je ne fais rien du tout, ou que mon travail a moins de valeur, ou que sais-je encore. Ça me décourage, de penser à tout ce que je ne fais pas, au lieu de reconnaître ce que je fais. Et surtout, ça ne m’aide pas. Je me rends compte que mes modèles sont à l’opposé de qui je suis. Au fond, j’ai beaucoup de mal à accepter qui je suis, à prendre conscience que j’ai moi aussi plein de ressources, et que ma façon de faire les choses peut être bonne, indépendamment de ce que font les autres. Tu vois ce que je veux dire ?
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Ca avait l’air trop trop bon tout ça! Tu vois que tu n’as pas du tout perdu la main. Et je suis tout à fait d’accord avec Mel.
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Je suis lente, mais lente, par contre…
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Ah ah ah, la jeune accouchée qui veut savoir ce qui nous empêche de dormir…
Je te trouve bien courageuse d’avoir organisé ce dîner, mais apparemment, ça en valait vraiment la peine.
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Voui 🙂
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J’espère tout de même que ton foi va tenir le coup encore longtemps!
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Merci m’dame 🙂 Moi aussi!
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Comme les autres, je trouve que tu as mis la barre bien haut – mais tout cela a l’air fichtrement bon! Et j’espère que les vomissements ne sont que l’évacuation du stress, et pas quelque chose de plus grave…
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Ca fait depuis l’été dernier que je supporte de moins en moins les somnifères et les antidouleurs, hélas…
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Alors déjà, félicitations pour la soirée, et tout le boulot que ça a fait :). Ça me fait penser que c’est vrai, ça, je suis “ami de blog”, d’abord… Pour tes symptômes, j’ai regardé dans WebMD. Si ton bras se détache dans les 48h, consultes immédiatement un médecin. J’ai demandé autour de moi, et IT’S NOT LUPUS! (rassurant, non? 🙂 ).
Je suis comme toi quand je prépare une soirée, une fête, que j’invite… Je trouve que c’est normal de se décarcasser quand on reçoit (sauf que moi, en plus, du coup, parce que je veux que tout soit parfait, j’ai tendance à être limite odieux. Faut pas me traîner dans les pattes quand je mijote :p ). On a envie de faire plaisir, tout simplement.
Allez, sur ce, je te laisse avec ces mots du grand chef Indien Ferrer Auroch d’Or: Les réceptions de Môdame l’ambassadrice sont réputées pour le bon goût de la maîtresse de maison…
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Haha, j’ai rien dit sur mon humeur de chien pendant toute cette préparation, mais ça ne veut pas dire que j’étais calme et souriante, hein 😉 En fait, même, alors que j’allais chercher ma pièce montée avec une copine qui avait été hyper sympa de m’aider à la dernière minute sauf qu’il fallait que j’aille la chercher à l’autre bout de la ville et ensuite la racompagner chez elle après avoir été chercher le gâteau (à l’autre-autre bout de la ville) et l’avoir apporté chez moi (au troisième bout de la ville), j’ai commencé à m’énerver “légèrement” contre la circulation de merde de la ville et ai sorti quelques jurons et insultes devant cette chère amie… qui m’a dit en rigolant “je commence à appercevoir ton côté français qui fait surface, là!” Faudra jamais qu’on prépare une grande fête ensemble, toi et moi 😉
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Ou alors on va juste finir par rigoler comme des baleines, l’un qui tient la passoire, l’autre qui fait une omelette… Ça s’est déjà vu… 🙂
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😆 c’est vrai, on avait bien rigolé ensemble! Tu me donnes envie de me faire une omelette au citron, là, maintenant, c’est malin!!!
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That’s all me, fixing the world, one Lemon omelette at a time 🙂
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❤
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L’autre jour je parlais avec une connaissance qui me disait qu’un membre de sa famille était atteintr de lupus! J’ai puisque eu envie de rire, presque.
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Bravo ! Tes tartes sont magnifiques ! Je trouve que tes amies ont énormément de chance 🙂
Et un petit peu d’artichaut pour te remettre le foie en forme !
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