Il y a des jours avec et des jours sens. Des moments d’espoir et des moments d’angoisse. Des heures heureuses et des heures atroces.
De loin, je n’entrevois qu’un centième de la réalité du quotidien, ce que ceux et celles sur place ont le temps et l’énergie de partager. Mais la réalité semble ne pas être allée du tout dans la direction qu’on espérait, dans la maison de retraite où l’on a placé ma mère fin décembre, alors on va la déménager encore une fois, vendredi.
On croise les doigts pour que cette fois soit la bonne, et en même temps on s’interdit d’espérer trop.
On continue à prendre des décisions en pensant que ce sont les meilleures décisions possibles, mais en réalité on n’a aucune idée de comment les choses vont se passer.
Je trouve ça fatiguant d’être adulte.
c'est pas moi je l'jure! 
Ce qu’il y a de terrible surtout, c’est cette barrière, cette perte de la mémoire, qui vous empêche de communiquer simplement avec elle. C’est épuisant pour vous et je comprends combien ces moments sont réellement horrible à vivre.
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Parfois on communique très bien, et parfois plus rien ne fait aucun sens, c’est tellement étrange! Plus triste que fatiguant, pour moi, comme je suis si loin.
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Oh….je comprends…ce doit être très difficile…plein de pensées…🌹🌹🌹
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Merci 🙂
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Ces phrases écrites ne sont plus le reflet de la réalité actuelle. Depuis le traitement a été ajusté et le moral remonte. Hier, pendant l’acti Chants avec l’animatrice italienne, c’est elle qui menait la danse…. le bonheur de vivre est caché tout au fond, mais il est là…. je peux en attester et les soignants aussi.
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Merci d’essayer de me rassurer, mais tu sais mieux que moi que chaque heure est une aventure, l’inconnu, le suspens de savoir si ça ira mieux plutôt que moins bien… Mais je sais qu’il y a des bons moment, heureusement, grâce à toi 🙂
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dur pour toi d’être si loin et si peu présente, si peu aidante, mais comme l’écrit La Zia, il y a de l’espoir, il faut le suivre, ne baisse pas les bras!
des bises d’encouragement
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Quand le seul espoir c’est l’oubli, l’inconscience totale, je ne sais pas si on peut appeler ça l’espoir…
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c’est tellement dur …
Le commentaire de La zia m’interpelle.
C’est assez courant de ressasser ce qui ne va pas, en boucle, jusqu’à s’en rendre presque malade.
et de ne jamais s’arrêter ni revenir sur les bons moments, petits ou grands.
Dimanche Maman m’a dit cette chose toute simple:
“Ce midi je vais faire une souris d’agneau, tu sais tu l’achètes déjà préparée dans une sachet en carton, tu y perce des trous et fait chauffer au micro-onde, c’est tendre , c’est bon !”
Ca m’a frappé qu’elle exprime quelque chose de positif et qu’elle se réjouisse, c’est tellement rare.
Mais elle n’a pas Alzheimer, elle est “juste” très dépressive.
bien des bises à toi.
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Je suis bien triste pour ta maman et je lui souhaite le meilleur possible, et comme toi, je comprends très bien combien il faut profiter de ces petits bons moments si précieux! Bises à toi aussi.
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j’espère que vous allez trouver la meilleure solution possible. Bon courage!
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Merci 🙂
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Lapsus révélateur : il y a des jours qui ont du « sens » et d’autres qui sont « sens dessus dessous »
Reste à savoir lesquels et comment nous les voyons….
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C’est sûr 🙂 (Si tu savais toutes les fautes que je fais et combien de fois je dois me relire pour en trouver quelques unes… c’est pathétique!)
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J’avais moi aussi relevé ce lapsus… Je ne sais pas si déménager sans arrêt est une bonne chose pour quelqu’un qui manque de repères. Peut-être faut-il lui laisser un peu plus de temps pour s’adapter?
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C’est sûr que ce n’est pas idéal, mais rester dans un lieu qui n’est pas du tout adapté à ses besoins et qui le sera de moins en moins (donc il faudra de toutes les manières un autre changement dans le futur) n’est pas non plus l’idéal. Donc…
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