Après 23 heures de voyage qui ne s’est pas trop mal passé à part les une heure et demi de retard au départ de Montréal (ni bouffe ni pilotes dans l’avion), je suis enfin de retour chez moi! Toute ma valise est déjà dans la machine à laver (sauf ma clarinette et le chocolat pour mes amis) et je suis en train de répondre aux 150 000 emails que j’ai ignorés pendant ce mois passé en France/Allemagne.

La dernière photo prise juste avant mon départ en avril était la suivante:

Aujourd’hui, exactement un mois plus tard, tout est vert, d’un vert très tendre, et les arbres sont en fleurs!

Ce qui était marrant, c’est que lors de mon voyage à Paris en février, j’ai été extrêmement déboussolée par le décalage horaire pendant tout mon séjour là-bas et lors de mon retour. Mais cette fois-ci, je n’ai absolument pas souffert du décalage horaire lors de mon arrivée à Paris ni lors de mon retour!

C’est bon d’avoir retrouvé mon lit et mes affaires, et c’est aussi un grand bonheur d’avoir retrouvé le calme et mon indépendance. Je me suis construit une vie qui marche bien, ici, mais quand je suis en visite chez des gens, il y a plein de choses qui sont difficiles à faire ou que je ne peux simplement pas faire (par exemple ici, j’ai ma voiture, mais à Paris, j’ai maintenant trop mal aux poignets pour pouvoir faire des kilomètres à pieds pour utiliser les transports en commun, donc j’ai besoin d’être conduite un peu partout par la famille ou des taxis). Le résultat est un sentiment très désagréable qu’il faut tout le temps qu’on “s’occupe de moi” (dixit ma frangine) et ça, ça va un petit moment, mais un mois c’était vraiment beaucoup.

J’ai laissé derrière moi une situation toujours pas stable pour ma mère–elle se trouve actuellement dans un hôpital gériatrique où elle semble être confortable et était même en assez bonne forme ces derniers jours. Elle a beaucoup parlé avec les enfants de la garderie de l’hôpital, a reconnu mon frère qui a passé le week-end dernier avec nous, était beaucoup plus éveillée et en même temps moins agitée/stressée qu’elle ne l’avait été depuis longtemps, et a même dit “oh ma fille!” quand elle m’a vue mercredi. Malheureusement, cet hôpital ne pourra pas la garder indéfiniment et on n’a pas encore trouvé d’endroit permanent qui nous/lui convienne. Tout ça est assez décourageant.

Calinette n’est pas encore “rentrée,” mais je me réjouis de la revoir vite et de passer un long week-end à travailler dans mon lit pour essayer rattraper un mois de travail pas fait et un mois de câlins pas donnés!