c'est pas moi je l'jure!

le rire est un instant divin

J’ai créé une google sheet pour compter qui répond à quoi à mon petit défi! Vous pouvez aussi commencer à participer quand vous voulez, si ce n’est pas déjà fait! Merci de mettre le numéro du jour (comme ça: #3) avec vos réponses sur vos blogs ou dans les commentaires, parce que je vais vite perdre le compte de qui en est où, d’autant plus que les jours européens tombent avant les miens 😆

Et donc aujourd’hui je vais vous parler de quelqu’un que vous connaissez déjà un peu à travers ce blog, mon copain Jerry. Tom, Jerry, et Margaret avaient le même job que moi mais sur d’autres campus de l’université. Pendant plusieurs années, on a travaillé ensemble agréablement, puisque rien ne nous y forçait. Tout n’était pas rose, comme quand on a essayé de présenter un truc ensemble à une grande conférence, quand on a essayé de collaborer lors des Longues Nuits Anti Procrastination, ou quand on a essayé de travailler ensemble! Margaret a fini par quitter son job, et puis Tom et moi on s’est perdus et puis retrouvés et puis reperdus récemment. Alors il restait Jerry.

Jerry est un mec hyper marrant et fascinant, avec qui j’ai brunché ou dîné au moins une fois par mois depuis juillet 2015. Il a un contrat de merde, donc il a toujours la trouille de perdre son job. Mais il dit qu’il est prêt à aller vivre à Cuba, ou à devenir sous-chef d’un restaurant, ou à aller barauder en France comme il l’a fait pendant un an dans sa jeunesse, en travaillant dans des fermes ou des restaurants au hasard de ses pérégrinations.

Il déteste les réunions et l’administration et la politique, mais il est capable d’obtenir ce qu’il veut en baratinant n’importe quoi à n’importe qui. Et quand il me raconte ses aventures et ses dernières entorses aux règles de la bienséance et de l’université, je ne peux pas m’empêcher de rire aux larmes.

On a fait des projets ensemble, comme d’ouvrir une école de français/cuisine/writing retreat en Californie, quand j’ai failli aller y travailler. On s’est fait des crêpes, des Pimm’s, des frites et des salades niçoises, et on a essayé plein de restaurants mais notre préféré c’est Chartier et leur poutine.

Et puis un jour, en juin, je me suis rendue compte que c’était toujours moi qui contactais Jerry et organisais nos rencontres, et que c’était toujours moi qui le textais pour savoir comment il allait et s’il avait toujours son job. Depuis cinq ans! Alors j’ai arrêté. Et je n’ai plus de nouvelles de Jerry depuis juin.

Ma psy me demanderait “est-ce que tu préfères savoir comment il va et passer des bons moments avec lui, ou est-ce que tu préfères gagner ta petite guéguerre?” Son humour et ses histoires rocambolesques et ses projets à dormir dehors me manquent. Mais je suis triste. Il ne m’a pas une seule fois texté pour savoir comme l’année nouvelle se passait, comme j’allais, ou si on allait bientôt bruncher ensemble.

C’est tout.

Les gens qu’on aime #3: quelqu’un qui nous fait rire.

37 comments

  1. Céline de Belgique

    Oh c’est triste comme chute. C’est dommage de ne plus vous voir. Je suis d’accord avec ta psy: j’ai moi aussi compris que certaines personnes ne sont pas capables de faire le pas d’entretenir le lien. Ils ont besoin (et envie) que ce soit l’autre qui le fasse. S’il n’est jamais/rarement ok pour te voir, alors laisse tomber mais s’il est toujours dispo et enthousiaste, alors go!! J’ai laissé tomber des amis comme ça en me disant qu’ils n’étaient pas engagés dans l’amitié, mais finalement si moi ça me rend triste qu’on ne se voit plus, alors je me donne les moyens qu’on se voit et tant pis pour l’équilibre du contact ! En plus, j’en ai plein des amis comme ça maintenant !

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  2. Céline

    #4: On s’est connue à Paris, dans la société que je venais de rejoindre. J’étais pas en forme, en forme de chagrin d’amour et en forme de -je me suis fait virer de mon contrat précédent. Elle me dit pudiquement que cela ne la regarde pas. Ouch je l’ai pas bien pris!
    C’est paq grave j’ai surmonté et notre amitié a commencé doucement, parmi d’autres collègues.
    Puis elle nous annonce qu’elle part civre en Belgique chez son amoureux avec un boulot de consultant dans une grande boîte. Tristesse de ne plus la côtoyer.
    On reste en contact, je vais les visiter un week-end, et puis elle me dit que la boîte cherche un profil similaire au mien.
    La Belgique… Bruxelles est plus vivable et plus abordable que Paris tout en étant une capitale, mon ex y travaille… why not -j’avais de toute façon besoin de changement.
    Et go, je postule, elle me soutient moi et ma candidature. C’est gagné ! Elle m’accueille, et m’apporte son aide pour beaucoup de choses. Et voilà, la roue tourne. Nous sommes toujours dans cette boîte (enfin j’espère qu’elle retrouvera vite un poste suite à la restructuration mais j’ai confiance en elle), on se voyait toutes les semaines avant le grand confinement pour courir -encore elle qui m’a entraîné là-dedans 😊 et notre duo est devenu trio des amitiés. On peut tout se dire et on passe de bons moments ensemble. Vivement la revoyure!

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  3. La zia

    J’ai beaucoup d’ami e s qui ont été ainsi. Parfois ils n’ont même pas répondu à mes vœux pendant des années et j’ai continué malgré tout. Et un jour plouf ils ont débarqué à Paris et on s’est retrouvé comme 20 ans avant. Pourquoi tu ne le dis pas à ton pote ?sans reproches juste en parlant en Je, facts feelings needs…

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    • Je dois avouer que je suis complètement nulle en voeux et que ça ne me dérange pas non plus de ne pas voir quelqu’un pendant longtemps, parce qu’ensuite on se retrouve effectivement comme 20 ans auparavant. Donc bon, la poutre, la paille, tout ça 😉

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  4. Hello !!! Je n’ai pas refait de crochet depuis plus d’un an…
    Les besoins de contacts sociaux peuvent clairement influencer les amitiés. J’ai très peu besoin de faire des rencontres ou de papoter, çà me pèse très vite et j’ai perdu beaucoup d’amis qui je pense ont pensé que je ne m’investissais pas assez. Je pouvais juste pas suivre leur ryrhme mais faisais pourtant des efforts et ces personnes m’étaient précieuses (pas toutes, je m’en suis aperçue après…). Bref pas facile de se coordonner niveau besoins de contacts…bises !

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  5. Si je ne contacte pas les gens, les gens ne me contactent pas. Plusieurs fois j’ai décidé de ne plus les relancer mais au final, c’est moi que je pénalise. Je me suis souvent demandé si j’étais si inintéressante que ça où si les gens sont pris par la vie et se contentent de voguer vers ceux qui les contactent. J’aime pencher pour la deuxième solution 🙂

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    • Oui mais moi aussi, si je ne contacte pas les gens, les gens ne me contactent pas, donc c’est un peu un cercle vicieux! Ma mère me disait toujours “l’amitié, c’est comme les plantes, ça se cultive!” Elle n’avait pas tort 🙂

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  6. Ma réponse à ce billet est celle-ci, ce qui m’intéresse dans la vie, la copinerie, le plaisir de l’instant, le rire, la baise, la blogation, la relation humaine, la poignée de main, le goût des aliments, le regard de l’autre, le sentiment c’est l’intensité du moment vécu, tu comprends… je ne crois pas à l’intensité associée à la durée, à ceci s’ajoute une exception (pour ce qui me concerne) ma relation d’amour avec la femme qui m’accompagne depuis maintenant 40 années, un véritable miracle à mes yeux.

    Bleck

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  7. Jenny

    #3 Mon copain me fait rire… Nous nous sommes rencontrés sur un site de rencontres et avons échangé par mail longuement avant de se rencontrer et je sentais bien qu’il était intelligent et quelqu’un de bien. Mais je me disais qu’il semblait bien sérieux. En fait, non. Il est sérieux pour les choses importantes mais il sait me faire sourire et rire et quand ça va moyen et c’est vraiment agréable ! Pour se reconnaître lors de de notre première rencontre, je lui avais proposé qu’il apporte un arrosoir et moi un jambonneau (comme les Bidochon, les “héros” d’une vieile BD) : il est venu à notre rendez-vous avec un joli petit arrosoir bleu. Preuve qu’il n’était pas aussi sérieux que je le craignais. Il le fait rire par ses pitreries 🙂

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  8. MAG

    Je rejoins ce que dit Céline et ce que te dirait ta psy. Jerry est toujours venu quand tu le contactais, tu disais dans ton blog toujours que vos rencontre étaient chouettes pour vous deux ; les rires étaient partagés, ce qui en est la preuve.
    Son incapacité à prendre l’initiative d’un contact ? Peut-être parce qu’il vit plutôt dans l’instant.
    Pourquoi donc te punir en n’acceptant pas son mode de fonctionnement ?
    Je partage l’incapacité de Jerry et je déplore que des amis ne comprennent pas qu’il ne s’agit pas d’un désintérêt de ma part ; je n’arrive pas à changer, sans en identifier la raison.
    Je n’ai dérogé qu’un fois, peut-être parce qu’il s’agissait d’une relation purement épistolaire et téléphonique ; nous ne sommes jamais rencontrés, mais nous avons ri à en pleurer jusqu’à ce que sa santé ait raison de lui.
    Reprends contact avec Jerry, mets ta fierté (absurde en ce cas) de côté. Le fil n’est pas interrompu pour lui et mets cette joie dans ta vie.
    Magali

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    • Après avoir écrit ce post, j’ai envoyé un texto à Jerry et on déjeune ensemble lundi 🙂 Il a admis avoir toujours compté sur moi pour organiser nos rencontres et faire la même chose avec ses autres amis! Et en fait, à part avec lui, je suis exactement pareille moi aussi, c’est terrible!

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  9. wam

    (je recommence / me remets dans les rails)
    #2 quelqu’un avec qui on a voyagé
    Voyager, mon rêve de toujours. Je me souviens de l’émission “La course autour du monde” de la fin des années 70- début des années 80, qui consistait à envoyer des candidats francophones voyager autour du monde avec une mission : réaliser un sujet documentaire télévisé chaque semaine. Ce documentaire était diffusé et noté. Je suivais cette émission avec passion et avais décidé que je le ferai “quand je serai grande”. Et que je voulais poser le pied sur chaque continent. Je me souviens aussi des cartes, que j’aimais regarder. Et du pull avec une carte du monde, reçu à un anniversaire et qui a fait mon bonheur.
    Devenue ado, j’ai voyagé, principalement aux US et en Allemagne, mais c’était des voyages à visée principalement linguistique.
    Devenue adulte, c’est mon amoureux qui nous a poussés aux voyages lointains exotiques, organisés par nous même et sur petits budgets. Notre tout premier a été en Indonésie. Puis vers d’autres pays d’Asie. Puis, nous nous sommes organisés pour partir 1 an autour du monde. Puis, après la naissance des enfants, alors qu’un créneau s’ouvrait, 3 mois aux US, faire la tournée des grands Parcs et voir une amie en Alabama, et donc également un peu de tourisme en Louisiane et en Floride.
    C’est lui qui m’a poussée à voir de nouveaux horizons, à oser aller là où je n’osais pas.
    Les enfants ont grandi, les budgets sont devenus plus serrés, nous partons moins. Le Covid est arrivé, nous ne partons plus du tout.
    Par ailleurs, je suis passée à autre chose. Et j’ai mis le pied sur tous les continents (sauf l’Antarctique…), maintenant. Rêve d’ado réalisé 🙂

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    • Tu es courageuse, merci 🙂 (Mais tu fais comme tu veux, hein, faut pas que ça devienne une obligation!) Géniale, la course autour du monde, je ne connaissais pas du tout! Je comprends que ça t’ait donné envie d’aller voir tout ça. Quelle chance tu as eue de faire le tour du monde, ouah!!!

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  10. ton histoire est trop triste, j’ai connu ce genre de situation (mais quand j’étais jeune au collège) avec une amie d’école et quand j’ai arrêté de demander des nouvelles au bout de quelques années, eh bien je n’en ai plus eu (et ça depuis plus de 40 ans, là il faut que je me fasse une raison😁je n’en aurai plus!
    3) ben quelqu’un qui nous faire rire? le chéri?..et aussi ma prof de poterie, chaleureuse, bienveillante, qui a aussi de l’humour à revendre, de bons mots gentils, et qui a toujours le sourire aux lèvres..ça fait du bien, non?
    voili voili bisous
    ce qui ne me fait pas rire du tout, c’est ce qui se passe en ce moment dans le pays en dessous du tien😥😥😥

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  11. Je suis bien triste de la chute de ce post qui commençais bien…
    j’ai une copine que j’aime beaucoup ici à Bx et que je connais depuis Dublin en 97 qui m’a dit une fois que c’était toujours elle qui me contactait pour nos déjeuner, etc. Depuis je fais “l’effort” (ce n’en est pas un) de lui envoyer des textos sans raisons autre que d’échanger sur un sujet…
    Si j’étais toi (toujours facile à dire 😉 ) je reprendrais contact avec Jerry… Il y a des relations qui dépendent plus de la “constance” de l’un que de l’autre… Si tu passes de bons moments avec lui, n’est-ce pas le plus important?
    gros bisous
    PS : j’adore tes carrés!!!

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  12. wam

    (je recommence / me remets dans les rails, bis)
    #1 quelqu’un qui habite loin
    7197 km. c’était il y a 26 ans.
    C’est ce qui me sépare de D.O.P.
    Tout a commencé par une soirée étudiante sur un campus américain où j’étudiais pour un an dans un programme d’échange. Banales conversation “comment tu t’appelles ? tu étudies quoi ? d’où tu viens ?” Il me répond à la dernière question “Trinidad & Tobago” et je réagis immédiatement “ah, oui, ces îles au large du Vénézuela ! ahhh ! j’adoooooooore les steal drums ! wow ! trop bieeeen” (en anglais, évidemment 😉 )
    et là, il est resté comme 2 ronds flan. C’était la première fois qu’il n’avait pas à expliquer encoooooooooooore une fois, ce qu’était son pays. Une amitié, voire plus, est née.
    Il m’invitait aux soirées de sa communauté caraïbéenne (je me souviens d’une soirée diapo où chacun présentait son île, tout cela me semblait à la fois terriblement exotique et un monde nouveau se présentait), et de sa faculté (quelle belle journée da Halloween, gaie et riche en découverte pour moi, dans la campagne. Je ne sais plus chez qui on était, mais je me souviens du feu de bois dans la prairie, je me souviens qu’on faisait griller des trucs, je me souviens de pumpkins sculptées, de l’odeur du feu, du frais qui tombait le soir et de la gaité ambiante). Il m’a montré son mystérieux labo (le tunnel du vent). On est allé faire du bateau sur un lac ensemble avec un ami à lui. Il m’a présenté sa soeur, venue lui rendre visite de New York.
    Je l’invitais à mes soirées plus communauté d’Europe. et je l’invitais aussi parfois à manger chez moi. J’aimais bien cuisiner (j’aime toujours)
    C’était les tout tout débuts d’internet. On communiquait beaucoup par la messagerie du campus.
    Il était gai, il riait beaucoup. Il était facile à vivre.
    On a maintenu un contact, qui s’est distendu avec le temps.
    Et puis, à l’occasion d’un voyage à NY, j’ai repris contact, des fois qu’il y serait à rendre visite à sa soeur. La réponse est non. Mais il m’a appelé à mon hotel. C’était tellement bizarre d’entendre sa voix, et ses intonations. Et sans s’en parler, on s’était mis tous les 2 à la capoeira. Troublant.
    On reste toujours en contact. de loin en loin.
    J’aimerais bien le revoir. Mais 7197 km. 26 ans.

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  13. wam

    et maintenant, commentaires sur ton post
    (on ne m’arrête plus 😀 )
    Je sais maintenant que je ne suis pas très bonne à garder le contact. Ca ne veut pas dire que je ne veux pas, ou que les gens ne m’intéressent pas, ou que je ne me soucie pas d’eux, bien au contraire. Juste que je suis prise par ma vie et ne prends pas le temps de maintenir le contact. En général, je préviens, maintenant.
    Il y a des tas de personnes dont j’ai croisé la vie et dont je me demande ce qu’elles sont devenues.
    Concernant ce défi de novembre : d’abord, bravo pour tes idées originales et positives 🙂 Je crois que ca n’a pas été dit assez ;ensuite, je réalise que tu suis la liste, et tes lecteurs aussi, et moi, non, j’sui allées avec ce qui me venait en tête au moment où je me mettais au clavier. Comme tu as vu, je tente de rentrer dans le rang. Ce sera plus cohérent. Et intellectuellement plus satisfaisant.
    Des bises

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    • Merci beaucoup pour tes gentils mots sur ce petit défi, je suis très heureuse de voir que ça part doucement mais avec quelques “écriveuses” et “écriveurs” bien motivés 🙂 (oui au départ je me suis dit qu’on pouvait tous choisir n’importe quel thème n’importe quand, mais en réalité ça serait vite devenu intenable pour moi de compter qui a fait quoi tous les jours, donc j’espère que tout le monde suivra au moins à peu près la liste, haha.)

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  14. Pingback: les deux écoles | c'est pas moi je l'jure!

  15. Oh, c’est triste, je connais ça aussi. Ma réaction est en général de continuer à contacter l’autre, sauf si cette personne fait quelque chose de directement “méchant” envers moi… Mais… c’est vraiment nul comme situation, je sais comme ça peut faire de la peine.

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  16. Geneviève

    La personne qui me fait le plus rire au monde, c’est mon mari. D’ailleurs, cet été quand j’ai enfin franchi le pas pour aller aux urgences et voir un psychiatre, c’est le fait que je déclare ne plus rire aux blagues de mon mari depuis plusieurs années alors que c’était la personne qui…….. qui a semble-t-il été un argument de poids pour les 2 toubibs qui m’ont évaluée.
    Heureusement, depuis que j’ai commencé les antidépresseurs, ça revient, et il me fait rigoler à nouveau. Ce sont essentiellement des blagues complètement débiles — jeux de mots vaseux qu’il passe sa vie à inventer — mais aussi ses attitudes, sa confiance en lui complètement hallucinante — borderline narcissime des fois — qu’il n’hésite cependant pas à reconnaître comme trop forte. Et puis il a lui-même un rire tellement communicatif que juste l’entendre se marrer te donne envie d’embarquer avec lui. Je dois avouer aussi qu’il a beaucoup d’autodérision, ce qui aide quand même vachement !
    J’espère qu’il restera longtemps comme ça et qu’il ne s’encroûtera pas comme le font d’autres — moi y compris — dans des petites habitudes un peu merdiques, par goût du confort et de l’effort minimum. Je trouve admirable sa capacité à s’émerveiller pour tout, il est resté un grand enfant en fait — pris dans un corps et un cerveau d’adulte. Ça doit être ça le secret : moi j’ai oublié…

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Merci pour vos commentaires que j'adore :)