c'est pas moi je l'jure!

elle dansait seule

A la demande de Mahie, je réponds à ce questionnaire (mais j’ai quand même ignoré quelques questions).

Aujourd’hui je me sens soulagée que ma gentille voisine anglaise aille mieux!

Ce matin la première personne à qui j’ai parlé c’était mon secrétaire, parce qu’on doit écrire notre rapport annuel (une centaine de page chaque année) et je lui demandais s’il avait commencé parce que moi, je n’ai encore rien écrit… …

J’ai été contente de voir que mon petit projet a bien commencé. Enfin, comme ma copine californienne dit, “on construit l’avion en plein vol!” donc c’est un peu acrobatique, mais pour l’instant ça se passe plutôt bien.

Ça m’énerve de ne plus pouvoir lire les nouvelles parce que c’est franchement trop déprimant. Plus que déprimant, même. Flippant!

Je me réjouis de faire la cuisine pendant quelques jours pour ma gentille voisine anglaise. Ca me permet d’essayer plein de nouveaux plats et de ne pas devoir tout manger à moi toute seule!

En ce moment j’écoute un recueil d’histoires courtes, How to Pronounce Knife, écrit par Souvankham Thammavongsa, jeune auteure canadienne. Chaque histoire raconte un aspect de la vie de réfugiés du Laos, des enfants, des adultes, des familles… J’aime beaucoup en particulier les histoires racontées du point de vue d’enfants, quand ils font des remarques naïves sur ce qu’ils vivent et observent, et le lecteur comprend très bien la souffrance que traverse les parents, ou le racisme ambiant, ou le choc des cultures. La première histoire raconte le désespoir d’une petite fille qui n’arrive pas à lire le mot “knife,” et son père, qui ne parle pas anglais, lui dit que ça doit être K-nife, mais à l’école elle reçoit une mauvaise note à cause de cette erreur et tout le monde se moque d’elle. Heureusement, la maitresse lui donne un petit cadeau en secret, et elle explique ensuite à son père qu’elle a reçu le petit cadeau parce qu’elle a bien prononcé le mot grâce à lui, et le père est si heureux et fier de sa fille! 

Je ne résiste pas à me faire une petite quiche asperges-poivrons grillés. Miam!

J’vais t’dire une bonne chose: je déteste le mois de mai parce que les français sont pratiquement tout le temps en vacances et donc y’a plus personne sur les blogs! Muy deprimant! Pareil en août!

La pensée hautement philosophique de la semaine: je déteste ce qu’on appelle creative writing ici. Ces cours où l’on cause d’imagerie, de poésie, des cinq sens, blah blah blah, c’est mortellement ennuyeux! Je croyais que ma copine californienne allait faire mieux que ça mais non, après trois jours je m’ennuie déjà ferme!

Je me taperais bien une p’tite sieste! 

Plutôt que d’être assise à mon bureau, là tout de suite j’aimerais mieux être dans une capsule SpaceX et faire un p’tit tour du monde en quelques minutes!

17 comments

  1. Bleck

    Il fut une époque où je chérissais les mois de mai, juillet aout et novembre, février parfois.
    Ta quiche m’interroge, asperges/poivrons je tenterai le coup. Cette année particulièrement nous avons mangé des kg et des kg d’asperges c’est une production locale et ils étaient divins juste cuits à la vapeur et sans aucun accompagnement, malheureusement nous sommes à la fin de la saison…

    Bleck

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    • Veinards, j’adore les asperges et même pendant la saison, elles sont hors de prix, mais j’en profite quand même 🙂 Tu fais griller des poivrons au four, tu retires la peau et les pépins, tu coupes ça en lanières, et hop, asperges, poivrons, oeufs, crème, gruyère, et au four!

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  2. Moi aussi j’ai du mal à écouter les nouvelles en ce moment. Le monde est méchant et il va mal :/
    Tiens, je pense que je vais acheter des asperges demain, je les fais avec des carottes, des oignons nouveaux et des lardons et c’est délicieux aussi 🙂

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Merci pour vos commentaires que j'adore :)