Aujourd’hui, j’ai passé la journée devant mon ordinateur à écouter des présentations de conférence (qui aurait normalement dû avoir lieu à Hawaï, snif). Heureusement, j’ai un ordinateur dans ma cuisine donc j’ai pu écouter quelques unes de ces présentations en me préparant un délicieux petit poulet rôti. Toutes les 20 minutes, je mélangeais les légumes pour bien les griller, et ça sentait bon dans toute la maison!
Mais le meilleur moment de tout c’était quand j’ai sorti le poulet du four après presque deux heures, et j’ai mangé la peau croustillante et salée du poulet bien grillé en me brûlant les doigts et la langue mais c’était divin! La conférence était beaucoup moins pénible grâce à ce petit poulet délicieux!
J’ai passé un deuxième moment très agréable, cet après-midi, pendant cette conférence, quand je suis tombée sur une présentation donnée par deux copines d’universités militaires, et une autre (nouvelle) copine nous a rejoint et personne d’autre n’est venu. Grâce à ça, on a pu papoter toutes les quatre pendant une bonne heure de nos jobs respectifs, nos étudiants, nos problèmes, les militaires, nos programmes et, surtout, du fait que c’était difficile pour nous de devoir accepter de ne pas faire les choses comme tout le monde dans les universités “normales.” Toutes les quatre, on se sent coupables de ne pas suivre “les lois” et la philosophie acceptées par des milliers de gens dans le monde entier. C’est un grand soulagement pour moi de savoir que je ne suis pas la seule à être forcée de faire les choses de façon différente et à avoir l’impression d’être une criminelle. C’est une pression énorme pour nous, et quand on va à des conférences comme celle-ci, les directeurs et directrices qui travaillent dans des universités “normales” nous regardent avec pitié et et stupéfaction et même souvent effarement et inquiétude quand on leur explique ce qu’on fait, et c’est un peu énervant! Mortecouille que c’était bon de se comprendre et de pourvoir s’entraider et s’encourager, toutes les quatre, pendant cette heure très spéciale et inattendue!
–Moments M29
Appartenir à une corporation .
Mêmes valeurs
Mêmes sentiments ou ressentiments
Compréhension, entraide , complicité, détermination ,soutien ……
Mieux qu’une famille parfois .
Où en sont les cookies ?😋😋😋
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“Corporation” je sais pas, mais association, oui, ça c’est sûr que c’est bien agréable 🙂 Les cookies, heu…
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Ouh le divin petit plat embaumeur ! 🤗🙏💕Sur quels aspects as-tu pu te sentir en décalage ou criminelle ??? Bises ! Bon dimanche !
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Je l’explique un peu plus dans le post que j’ai lié ci-dessus, c’est juste d’être obligée de faire les choses d’une façon qui est “frowned upon” comme on dit ici 🙂
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Ni travailler pour les militaires sans en être un ou une, ni être regardé « avec pitié et et stupéfaction » par certains de vos pairs ne doit être facile.
Je comprends que vous ayez passé un chouette vingt-neuvième moment à pouvoir discuter et confabuler avec des copines embarquées dans la même mystérieuse galère que vous.
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[ j’aurais dû écrire « regardée ». Can you forgive me? ]
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Depuis que j’ai subi des concurrents, quelques confrères, un confinement j’évite le verbe confabuler…
Bleck
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@ l’ami Bleck: moi qui vous croyais vous connaitre un peu, c’est le verbe « subir » qui me surprend dans votre remarque.
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[ désolée de vous faire subir un « vous » de trop. Aujourd’hui est un mauvais jour. ]
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C’est à dire qu’en 65 ans j’ai tout de même subi quelques désagréments… tout de même.
Bleck
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Ce qui me fait rire, c’est qu’une fois que j’ai terminé de lire vos échanges, à vous deux, chère et cher ami.e.s, je ne sais même plus comment la conversation avait commencé 😆
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J’ai dû louper quelque chose. Pourquoi tu as parfois l’impression d’être une criminelle ?
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“Emploi dans le secteur militaire/soldats/armes” pour certains il n’en faut pas plus… (même pour des universitaires, j’ai failli écrire “surtout”)
Bleck
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Huhuh, les militaires ne sont pas les pires, heureusement, sinon je me serais déjà cassée. J’expliquais un peu tout ça dans le post que j’ai lié ci-dessus, Valvita, c’est simplement d’être obligée de faire des choses que les autres directrices et directeurs ne feraient jamais s’ils n’étaient pas (comme moi) forcés de le faire.
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J’ai du mal à comprendre l’organisation de ton nouveau travail car tes explications (au demeurant bien fournies) me semblent parfois difficiles à appréhender. Cela doit être l’effet de mon cerveau au repos complet depuis que je ne travaille plus, LOL
Bon, cela n’est pas grave, et je te félicite pour ton poulet, qui me fait bien envie..
bon dimanche, repose toi un peu!😉
bises
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C’est pour cette raison que je commente plus “poulet” que “travail”
Bleck
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Bleck 😆 😆
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Non mais je ne peux pas expliquer tous les détails, il faudrait pour ça vous enseigner le cours que je n’enseigne plus, ici, sur la théorie et la philosophie des centres d’écriture…
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Un poulet rôti. Un simple poulet rôti… mais pour quelle raison aller chercher plus loin des recettes de cuisines plus ou moins compliquées employant plusieurs éléments compliqués à mettre en place avec une réussite tout à fait aléatoire pourquoi ? pour changer, par curiosité, pour épater une tablée… ok ça peut être agréable.
Sauf que, combien d’essais ratés, de stress, d’hypocrisies pour les “Mmmm, mais tu sais que c’est délicieux ce que tu nous a préparé, c’est quoi ce petit truc dans la sauce là, tiens tu veux bien me passer le sel”
Alors qu’un poulet, un bon poulet élevé au grain et en liberté du sel, du poivre et une bonne heure au four à 180° et c’est tout, royal !
Bleck
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Je dois avouer que je suis bien d’accord avec toi 😀 Je ne connais pas la provenance de mon poulet, hélas, mais il était délicieux!
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J’ai cuit cette semaine un poulet vivant en liberté et élevé au grain. Une heure au four à 180* comme le préconise Bleck, mais sans poivre et sur un lit d’oignon ; cela m’évite de baver d’envie en voyant le tien.
Faire et enseigner comme tout le monde est plus facile. L’individualisme demande des efforts pour s’imposer envers et contre tous.
Je peux comprendre les regards de mépris envers les enseignants (et autres) non conformes ; mais je ne vois pas ce qui pourrait justifier des regards de pitié.
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Tu l’as tout de même tué avant le petit stage au four, dis !!
Bleck
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Bleck 😆 sait-on jamais…
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Magali, ce que j’adore le plus c’est de mettre, en plus des patates et carottes et oignons, des tas de gousses d’ail (épluchées) qui caramélisent avec le reste, c’est tout simplement divin. Je mets en général deux têtes d’ail par poulet, un vrai régal 🙂
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Sympa le petit poulet….je viens de rattraper encore plusieurs jours de retard de lecture et je me demande :
As tu réussi à ouvrir le placard du ventilateur maudit?
As tu réussi à aménager ta cuisine de façon plus pratique ?
Comme Catherine, je ne comprends pas tout dans ton boulot, moi aussi la retraite me ramollit un peu, mais j’ai l’impression que tu regrettes de moins en moins ton changement d’employeur et ça m’a donné le sourire en te lisant
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Je n’ai pas encore réussi à avoir assez de temps pour me mettre à la serrurerie, hélas!
J’ai un peu aménagé ma cuisine de façon plus pratique mais je peste quand même toujours au quotidien!
Mon nouvel employeur ne me fait pas plus chier que mon ancien employeur, c’est déjà ça 🙂
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Dire que je n’ai jamais fait rôtir un poulet! (Et je n’ose pas trop me lancer, parce que je n’apprécie guère les cuisses, et que ce serait donc du gâchis.)
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Alors: carottes patates oignons ail mélangés avec un peu d’huile d’olive et de sel. Poulet peinturluré avec de l’huile d’olive aussi. Au four. C’est tout. File les cuisses à tes enfants, ou bien garde-les pour faire une soupe!
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