Si j’ai tendance à ne pas trop aimer mon boulot, ce job a aussi ses bons côtés. Depuis quelques jours, par exemple, nous essayons de recruter quelqu’un de bien pour travailler avec nous, et pour ce faire, nous passons beaucoup de temps à discuter et à manger avec nos candidats. N’est-ce pas convivialement installés autour d’une table entr’amis et devant un festin de roi que les langues se délient? (oui je sais, ma phrase signifie que les langues sont installées autour d’une table, mais je m’en fiche, je ne prétends pas au prix Goncourt non plus). Toujours est-il que j’ai eu la joie d’accompagner, avec quelques collègues, trois candidats à dîner dans trois restaurants de semi-luxe (on ne jete pas complètement l’argent par les fenêtres, hein) et que c’était fort agréable!
Nonobstant le nombre prodigieux de calories ingurgitées sans culpabilité aucune pendant ces gueuletons généreusement offerts par Ze Boss, j’ai particulièrement apprécié de passer quelques heures sans contraintes avec mes collègues. Alors qu’on ne se voit généralement qu’en réunions ou devant la photocopieuse, ces soirées nous ont permis de parler de nos thés préférés, de chats, de nos études, de chocolat allemand, d’incendits, d’achats d’appartements, de théâtre, de mariages, de voyages, d’intrigues à l’étage, et de tas d’autres sujets aussi alléatoires que désopilants. Et malgré mon ventre rebondi de cette fin de semaine, je suis ravie d’enfin connaître un peu mieux certains mes collègues.
