Jacques Brel disait qu’on n’oublie rien de rien, on n’oublie rien du tout, on n’oublie rien de rien, on s’habitue, c’est tout. Mais à quoi s’habitue-t-on exactement? À vivre avec des trous dans le cœur et des regrets éternels? À pleurer à l’intérieur au lieu de laisser ses larmes couler librement? À s’occuper l’esprit pour ne pas trop penser aux choses qu’il est impossible d’oublier? — Ma visite en Suisse se passe aussi difficilement que je l’avais prévue, mais aussi […]

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