J’avais 19 ans je pense, quand je suis allée voir une psychologue pour la première fois. La mère de ma meilleure (et seule) copine me l’avait recommandée, et je la payais de ma poche parce que je ne voulais pas que mes parents le sachent. Je ne vivais plus chez mes parents mais ma relation avec eux était très moche, au point qu’ils me payaient un studio parce qu’ils savaient que c’était mieux pour la santé mentale de toute la famille si je ne vivais plus avec eux!
Ma psy était sympa et je ne me souviens de rien ni de combien de temps je l’ai vue.
Ensuite, je ne me souviens que du psy que j’ai commencé à voir quand j’étais en Utah. Je ne sais plus comment je l’avais trouvé ni comment je le payais, peut-être avec l’assurance maladie que j’avais comme étudiante, à l’époque, mais ça m’étonnerait. Il était très chouette. Je ne crois pas l’avoir vu pendant très longtemps mais je sais qu’il m’a donné la confiance en moi de sortir avec lui… ce que je ne regrette pas une seconde, malgré la fin absolument abominable de l’histoire.
A Purdue, j’ai aussi vu une psy régulièrement, à travers l’université, ça c’est sûr, et je l’ai beaucoup appréciée (j’ai un peu parlé d’elle là-bas). C’est elle qui m’a donné le courage de répondre à la doyenne qui me demandait, lors d’un entretien d’embauche, “Mais pourquoi devrais-je t’embaucher, toi spécifiquement, et pas quelqu’un d’autre” “Parce que vous avez besoin de moi!” Et de le croire.
Je ne pense pas avoir vu qui que ce soit quand j’étais à Toronto pendant trois ans (ce qui est con parce que j’avais une assurance maladie fabuleuse). Et en Alberta, je ne sais plus quand j’ai commencé à voir ma psy, probablement en 2014, mais elle aussi m’a énormément aidée jusqu’à mon départ en 2020. Je ne sais plus si elle était déjà ma psy lors de ma première Longue Nuit Anti-Procrastination, mais je suis sûre qu’elle l’était lors de la deuxième édition du bidule. Elle m’a énormément soutenue pendant tous les événements vraiment merdiques de 2016 et 2017 et 2018, quand je me suis fait virer puis rembauchée puis emmerdée par un nouveau doyen puis… Mortecouille, quand je repense à ces années en Alberta et que je me demande comment j’ai survécu, je sais que c’est grâce à ma psy et ma chouette docteure, aussi (et mon job que j’adorais).
Quand j’ai quitté l’Alberta, ma psy a envoyé une demande de transfert de mon dossier à la Clinique de la douleur de Kingston, mais ils ont dit qu’il y avait une liste d’attente de trois à cinq ans! (Et non, aucune possibilité de garder ma psy albertaine en Ontario, elle n’en a pas le droit et mon assurance ne me le rembourserait pas.)
Bref, je dois beaucoup à tous ces gens. J’étais une loque misérable et pathétique pendant ma jeunesse, et ils m’ont donné les outils pour que j’arrive à vivre une vie bien meilleure que je n’aurais jamais pu l’imaginer. J’aimerais bien revoir ces gens, aujourd’hui, et les remercier.
c'est pas moi je l'jure! 
Hé hé, Lucy & Gaby sont de retour ! Quoique toujours présentes sans se faire remarquer. Dr Gaby Happy comprend parfaitement ton attachement et ton besoin de les remercier pour les portes qu’elles ont ouvertes et celles qu’elles ont fermées. Gratitude naturelle. Par contre Dr Lucy Copathe, beaucoup moins accrochée au besoin d’effusions , te dira que le travail ne s’est pas fait seul , que tu es à l’origine de ces changements, avancées, victoires sur toi même. Tu es celle qui a fait la démarche pour conjurer ton mal être. Tout ne repose pas sur un psy à l’écoute. Tu peux surtout te remercier, te féliciter d’avoir une volonté hors du commun
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🙂 Ces deux-là sont futées! Si je devais reprocher une seule chose à ma mère, c’est de ne pas avoir fait ce genre de démarche, de ne pas avoir voulu faire tout le travail sur elle-même qu’elle aurait pu faire. (Ni mon père d’ailleurs.)
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Je rejoins le Dr Lucy Copathe et Cinabre. C’est vous la personne qui a le plus droit aux félicitations du jury.
Mais vous avez raison, « tous ces gens » (qui ne s’appelaient probablement pas tous Jean) vous ont donné des outils que vous n’auriez peut-être pas trouvés toute seule.
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J’aurais pu tomber sur des cons (d’ailleurs j’en ai vu quelques autres, qui m’ont dit des trucs vraiment nuls et que j’ai quittés rapidement. Donc oui, j’ai fait le boulot, mais j’ai aussi eu de la chance de tomber sur des gens bien 🙂
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C’était une chance de trouver sur ta route ces personnes qui t’ont appris à avoir confiance en toi et à avoir conscience de ton potentiel.
Tu le méritais bien.
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🙂 Huhuh, j’aime bien m’apitoyer sur mon sort mais seulement jusqu’à un certain point 😉
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Non, c’est juste pour faire un quatrième commentaire, parce que trois ça me semble tout même trop juste.
Bleck
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❤ ❤ ❤
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Je suis contente pour toi que tu aies su/pu faire la démarche de voir quelqu’un, que tu aies trouvé des interlocuteurs qui te conviennent (le plus délicat, à mon avis), que cela t’ai aidé et que tu ressentes de la reconnaissance. Ils t’ont aidée. Tu t’ai aidée.
Moi, j’aimerais nien pouvoir remercier la maitresse nageuse qui m’a appris à vraiment nager et surtout à maitriser ma peur de l’eau. J’avais une dizaine d’années, je crois. Grâce à elle, j’ai pris option natation au bac, je nage, je fais de la plongée bouteille, un peu (tout petit peu) d’apnée. Alors que je refusais de mettre ma tête sous l’eau au départ.
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Je pense qu’on a tous rencontré des gens qui nous ont permis de surmonter quelque chose, d’apprendre quelque chose qui a changé notre vie, heureusement! Contente que tu aies rencontré cette maîtresse nageuse 🙂
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C’est en visitant Roz que je suis tombée sur le blog et en fouinant sur cette page qui me touche beaucoup. Remercié les gens qui ont aidés peuvent savent le faire ou, ose. Ils y a eu la bonen connexion avec eux sans cela rien n’aurai été possible, il y a eu du travail aussi de votre part et j’espère que maintenant tout cela est enfin derrière bien rangé et ne refait plus surface. Bravo pour la démarche.
J’ai essayer aussi 1-2 fois, mais jamais trouvé cette confiance qu’il faut pouvoir avoir. Amicalement que le meilleur soit, maintenant le chemin
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