Ma première année “académique” est terminée, les cours sont finis, les examens corrigés, les étudiants notés, et les couloirs bien vides. Ma première année. Ma première année dans un nouveau pays, une nouvelle ville, une nouvelle université, une nouvelle maison. Ma première année avec un nouveau boulot, une nouvelle vie, un nouveau départ.
Ce nouveau départ a été vraiment difficile. Les premiers cinq mois, en gros, ont été remplis de doutes, d’ennui, de déprime, avec une perte d’espoir digne d’un TGV en quête de record de vitesse. Et puis doucement, très lentement, j’ai fait la connaissance de collègues sympatiques, j’ai appris à qui je pouvais faire confiance et de qui je devais me méfier, j’ai essayé de me secouer un peu, j’ai rigolé avec mes étudiants, et j’ai eu des bonnes discussions avec Ze Boss. Finalement, tout s’est passé très vite, trop vite pour avoir le temps de respirer, mais vers la fin de l’année, j’ai commencé à entrevoir un petit filet de lumière au bout du long tunnel.
Aujourd’hui encore, je doute très sérieusement de moi. Comme on dit en anglais, “I feel like a fraud.” Mais j’ai bon espoir d’arriver à réussir deux-trois projects dans le futur, de ne pas décevoir continuellement Ze Boss, et d’arriver à survivre ici quelques années de plus. J’irai même jusqu’à avouer que je pense qu’il se peut qu’avec un peu de chance mon boulot finisse par devenir assez sympa et que j’arrive à être à peu près à la hauteur. Avec un peu de chance.
Pour fêter ma survivance et mon espoir, je suis allée bouffer indien avec un collègue indien qui connait tous les bons restos indiens de la ville! Et pour vous faire rigoler hurler un bon coup, voilà une photo des nouvelles plaques d’immatriculation de l’Indiana. Lorsque j’ai vu ça il y a quelques semaines, je me suis dit que j’avais quitté mon champ de maïs juste à temps! Et cette semaine, on a découvert que toutes les plaques “spéciales” étaient payantes, en Indiana, sauf celle-là… Le scandale n’est donc pas une question de laïcité de l’état mais une question d’argent. Les amerloques n’ont pas perdu le sens des priorités!
c'est pas moi je l'jure! 
ha non mais on verrait ça en film on se dirait que c’est quand même vacahement exagéré!!! Sont créatifs dans l’extrème, hein, nos amis les Américains!
Je lève mon café du matin à la lumière du bout de ton tunnel! 🙂
gros bisous la miss
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Je pense que beaucoup de gens doutent en commençant un nouveau boulot, l’assurance vient avec le temps. Contente que tu te sentes mieux !
La plaque, c’est comme une ceinture de sécurité, pour se protéger en cas d’excès de vitesse ?
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Je suis heureuse de voir que tu te sens mieux! Les attaques de “I feel like a fraud” sont des saletés… mais c’est rare d’y échapper je crois. Le tout est de garder à l’idée qu’il y a bien une lumière au bout de son tunnel, et que ça ira, quand même.
(Cette plaque d’immatriculation est affreuse ! Ils n’ont peur de rien, dis moi…)
Des bises!
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Je connais bien cette sensation…! Mais je me console toujours en me rappelant avoir lu que les filles qui doutent le plus d’elles-mêmes sont les plus intelligentes 😉
Quand on a déménagé plusieurs fois, on se dit que ça ne devrait plus être difficile de s’adapter à un nouveau paysage. Mais c’est faux, ça prend toujours du temps. Et il faut se l’accorder, ce temps…
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Moi, je dis rien, il parait que je suis vilain (mais je n’en pense pas moins) :p
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Ah moi aussi je suis soulagée. Parce que lorsque tu es arrivée dans ton nouveau pays, tu semblais tellement perdue ! Maintenant, que tu ne sois pas encore tout à fait sûre de toi c’est légitime, mais pour te lire depuis quelques mois déjà (ou même année ?) je crois vraiment que tu es une personne qui en vaut la peine.
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Fin de la survivance, et vive ta vivance.
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Puisque la maîtresse de céans m’y autorise malgré mes (nombreux) défauts, me permet-elle de lui faire part d’une note d’un blog tenu par un bigouden peu amène avec la gente féline ?
Ledit blog renvoie sur celui-ci : http://www.mauditfrancais.com/2007/04/24/retour-a-lenvoyeur/
😀
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Candy, c’est ça que j’aime des Etats Unis, on voit des trucs à la télé et on se dit “oh, c’est exagéré, c’est pas la vraie vie,” tout ça… et en fait, c’est vraiment comme ça. Je trouve ça trop fort 😉 Bises à toizossi!
Lune, 😆
Llyn, ce qui est triste, je trouve, c’est qu’il y a des gens qui aiment nous faire sentir comme ça… Enfin, il suffit de les ignorer, hein 🙂 Des bises à toizossi!
Véronique, c’est vrai, même si on est bien dans notre nouveau coin et qu’on a vraiment voulu y être, tout changement passe par des hauts et des bas…
TSC, c’est pas parce que t’es vilain que t’as pas le droit de causer 😉
Merci Valérie 🙂
meerka, hehe, bien dit 🙂
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Je me doutais bien qu’à la fin de l’année universitaire, tout irait déjà beaucoup mieux. Bientôt, tu auras fait un tour complet ; la prochaine fois, ce sera plus facile. Je crois que je n’aurais pas le courage, moi, de recommencer ainsi, ailleurs, une nouvelle vie (et cela même si celle-ci ne m’excite pas particulièrement en ce moment).
En tout cas, félicitations pour ton intégration et ton heureuse adaptation. Si le printemps peut commencer à ressembler à un vrai printemps, tu pourras vraiment relaxer et profiter un peu du beau temps.
Un petit tour à Montréal te ferait peut-être du bien ;o))
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Quelle bonne nouvelle de te savoir mieux. Il y a toujours de la lumière au bout du tunnel!
Bien à toi
verO
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