Mon mercredi à été aussi chanceux que mon mardi. Après un gros câlin à ma Miss Penny Poupoune Chérie, je suis donc partie à 03:00 pour l’aéroport d’Ottawa, dans lequel je n’étais jamais allée, à exactement deux heures de Kingston. J’avais réservé le parking à l’avance et préparé mon GPS, mais j’étais quand même bien stressée.

Mais après exactement deux heures, je suis effectivement arrivée sans problème au parking de l’aéroport où il m’a suffit de scanner un code QR. Le terminal était un peu loin, mais avec mon petit sac tout léger, je n’ai pas trop eu de mal à m’y rendre. Ensuite, dans cet aéroport vraiment petit où j’ai attendu trois heures, je n’ai eu aucun problème à part que les pièces dans mon porte-feuille ont intrigué la fille de la sécurité (on ne saura jamais pourquoi) et que j’avais un siège “au milieu,” ce qui est horriblement nul et pas pratique pour mes béquilles!

J’ai demandé à la dame de la porte d’embarquement si elle pouvait me changer ca, et elle a bougé deux jeunes filles au fond de l’avion pour me filer un siège avec plein d’espace pour mes jambes et mon sac et mes béquilles et personne à côté de moi dans les sièges à l’avant! J’ai été très surprise par son efficacité, mais ce matin j’ai lu qu’Air Canada avait refusé l’entrée de son chien-guide à une femme aveugle il y a quelques semaines et que ça a fait évidemment un gros scandale, donc je suis moins surprise.


Le vol direct de 5 heures s’est passé sans problème. J’ai regardé un film super déprimant et terminé un livre super déprimant, et regardé les paysages magnifiques défiler sous mes yeux. Et à 11:00, (donc 14:00 à Kingston), j’étais à l’hôtel à Vancouver. Normalement, les chambres d’hôtel ne sont prêtes qu’à 15:00, mais là, miracle, ma chambre (et mon lit “king deluxe”) était déjà libre et prête et au 24eme étage et je suis allée m’y effondrer (après une réunion zoom avec mes employés).

L’angoisse a commencé à m’éteindre rapidement quand j’ai commencé à rencontrer des gens que je n’avais vraiment pas envie de rencontrer à cause du drame de mars-avril dernier. Et ça m’a épuisée de devoir sourire à tous ces gens et leur dire “I’m doing great, thanks!” alors que j’avais des envies de meurtres! Heureusement, j’avais prévenu les copains et copines d’universités militaires et on s’est retrouvés le soir pour aller souper dans un resto japonais inhabituel mais super sympa et délicieux, et j’ai pu oublier mon angoisse pendant une chouette soirée. Ouf!

Par curiosité c’était quoi le film et le livre déprimants?
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“All My Puny Sorrows” et “Kim Jiyoung, Born 1982” (bouquin phenomenalement excellent par ailleurs)
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Le plus dur est fait and I do hope you are carrying on doing great.
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Le plus dur was today and I’m glad it’s over!
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Est-ce que les gens de côté
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… pardon, je n’avais pas fini!
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Est-ce que les gens de côté ont offert leurs places? C’est ce que j’aurais fait si j’étais à côté de quelqu’un aux béquilles!
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Pas pour les places à côté des fenêtres.
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Les photos sont belles, j’imagine une soirée sympa avec des collègues agréables, j’en déduis que pour l’instant, le bon l’emporte sur le mauvais. Tant mieux.
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🙂
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L’hôtesse a réussi à bouger DEUX filles pour qu’elles s’asseyent l’une sur les genoux de l’autre à ta place? (Sans rire, ce n’est pas possible de réserver une place “couloir” à l’embarquement, comme dans les trains en France ?)
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J’ai besoin d’une place fenêtre pour mettre mes béquilles contre la parois. Et tu payes extra pour réserver une place.
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Ah! La chambre d’hôte déjà prête quand tu arrives! C’est la bonne surprise que j’adore! Pouvoir retirer ses chaussures et se poser un peu avant de repartir, c’est le super kiff! Mais rarissime, tu as eu de la chance effectivement..
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