L’un des effets secondaires de mon congé maladie c’est que je rêve énormément et je me rappelle de mes rêves. Je rêve de ma famille, de mes amis, de gens que je n’ai pas vus depuis des années, d’endroits jamais visités, de trucs marrants, tristes, ou effrayants, mais le plus souvent simplement étranges. Et je rêve en détail, de longues histoires compliquées qui mélangent souvent les lieux et les personnes comme les meilleures intrigues d’Hollywood!
A part ça, je m’organise toujours des sorties six fois par semaines parce que je ne veux pas rester chez moi à déprimer et regarder des séries télé débiles en pyjama avec les cheveux crades et Calinette sur les genoux jour et nuit. Alors je déjeune ou dîne très souvent avec mes amis, je prends deux cours de clarinette par semaine, je vais chez ma masseuse, je bouquine dans des cafés, j’organise mes courses en petites ballades, je ne fixe jamais deux rendez-vous le même jour (vétérinaire, coiffeur, médecin, psy, etc.), et je ne me permets de rester à la maison sans rien faire que le dimanche.
Le seul problème c’est les travaux, bien sûr. Ca y est, aujourd’hui ils ont commencé à enfoncer les pieux pour le deuxième batardeau, celui de l’autre côté de la rivière. Il semble plus petit que le premier batardeau mais le boucan est le même, infernal, d’autant plus que le premier batardeau n’est toujours pas terminé. En plus, à partir du 10 avril, les travaux continueront toute la nuit parce qu’ils ont réussi à avoir un permis spécial de la ville sous prétexte que les travaux la nuit permettaient de ne pas avoir trop d’embouteillages pendant la journée! Génial! Heureusement que je m’en vais bientôt ou j’allais devenir folle!
C’est l’un des autres avantages de sortir de chez moi tous les jours: ça me donne des petites vacances de bruits de travaux et de vibrations désagréables (en attendant un glissement de terrain, j’imagine)…
Rappel des dates, RSVP:
– brunch de bloggeurs à Paris le 15 avril
– possibilité de dîner de bloggeurs à Paris le 20 avril
– déjeuner de bloggeurs à Lausanne le 13 mai
Et je peux m’imaginer que ceux qui travaillent à la pose des batardeaux n’ont même pas une protection auditive optimale… ceci dit, je te félicite d’avoir trouvé des moyens de te sortir de chez toi autant que possible!
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Non, et imagine qu’ils ont travaillé tout l’hiver déjà, par des températures polaires…
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ça me rappelle que j’ai vécu tout juste en face de la construction de l’Institut du Monde Arabe à Paris et que le chantier était non stop… mais j’étais étudiante (jeune) à l’époque et arrivais à dormir… je suis depuis janvier en arrêt et je fais comme toi pour mes journées, pas question de se laisser aller.
Bon courage
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Ah, tout est plus facile quand on est jeune 😉 Bon courage à toi aussi alors!
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Bravo à ta ténacité, ta vigilance et ton exigence. Chapô !!
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C’est LE truc que je me suis promis de faire quand j’ai enfin réussi à avoir mon congé! Je voulais aussi faire de longues balades à pieds mais jusqu’à maintenant, je n’ai pas réussi à m’y mettre, malgré le temps radieux de ces derniers jours.
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Ca te feras du bien d’échapper à tout ce boucan c’est certain! Bises!
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Oui, c’est tellement, tellement épuisant! Tout le quartier est furax parce que les travaux engendrant des vibrations devaient être terminés le 24 mars! Tu parles, Charles…
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