Il y a deux semaines, Nicolette a organisé une soirée très spéciale pendant laquelle elle voulait nous enseigner à faire des broderies de perles comme le font les Autochtones. Evidemment, tout le gratin (tout le who’s who) de la FAK s’est retrouvé dans ce grand amphithéâtre, et plein d’étudiants aussi, et même mon ex-pseudo-doyen (pour pavaner devant tout le monde) et la gentille ex-capitaine (pour embêter Nicolette) étaient là (et on a tous dû porter des masques pendant toute la soirée parce Nicolette l’avait requis). On devait être entre cinquante et soixante personnes. Albert était assis à côté de moi, et la cheffe bibliothécaire (que j’aime beaucoup) était assise derrière moi.
On a reçu des rectangles de feutrine noire ou blanche, une assiette en carton remplie de minuscules perles de couleurs différentes (on pouvait choisir lesquelles), une minuscule aiguille et du fil (noir ou blanc, suivant la couleur de notre feutrine), et un modèle à suivre. Il y avait différents modèles avec des fleurs, des formes géométriques, etc.
En premier, il fallait coudre le modèle à notre feutrine. Mais pour y arriver, il fallait déjà réussir à passer le fil dans le chat chas de nos aiguilles, et je peux vous dire qu’Albert et moi et ma copine bibliothécaire en avons bavé pendant un bon moment, vieux bigleux que nous sommes!
Ensuite, il fallait mettre plusieurs perles sur l’aiguille, piquer l’aiguille au bon endroit (donc estimer les distances correctes–vous pouvez voir tous mes trous erronés sur la dernière photo), puis repasser entre chaque perle posée pour les fixer individuellement au bon endroit et dans le bon sens. Sur la dernière photo, vous pouvez bien voir que ma quatrième perle rose (en partant du haut) était tout de traviole parce que je n’avais pas compris les instructions! Le début de fleur jaune ci-dessus était fait par ma copine bibliothécaire qui était très douée (même si on peut voir qu’elle aussi avait mal compris les instructions de départ). Albert et moi l’étions nettement moins!
Ci-dessus, vous pouvez voir une photo historique des mains d’Albert en train de tenir une aiguille et du fil! Le cher homme n’a visiblement pas l’habitude de recoudre lui-même les boutons de ses chemises 😆
On a passé deux heures très chouettes ensemble. Je n’ai réussi qu’à faire les quelques débuts ci-dessus et à me tuer les yeux et le dos, mais c’était une soirée très agréable, et si Nicolette en proposait une comme ça chaque mois, je m’y rendrais probablement régulièrement.
c'est pas moi je l'jure! 
Eh ben !!! Je t’admirent toi et Albert !! et sans dé à coudre. Moi qui suis obligée de choisir des aiguilles à gros chas !!! Ça me sidère que ça motive la FAK et ça démontre bien qu’Albert est un type bien.
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Je crois surtout que le gratin avait besoin de démontrer à la populace qu’ils prenaient au sérieux les questions Autochtones 🙂
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Albert me semblait avoir une patience d’ange (ses mains me le confirment. Mais je ne le pensais pas si jeune.
Vas-tu finir cette broderie ?
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Haha, j’ai pensé la même chose à propos de son âge en voyant cette photo 🙂 Mais il est bien dans la soixantaine, aucun doute là-dessus.
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Je ne sais pas si je vais la finir, c’est vraiment mortel pour le dos et les yeux 🙂
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Nicolette a eu une bonne idée. Souder l’équipe en cousant des perles, fallait y penser.
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La prochaine activité sera : ‘ėpiler les kiwis !
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Mme Chapeau: c’est ce soir-là que la gentille ex-capitaine m’a trahie, et comme je le dis à la zia, je pense que c’était surtout un moment où certaines personnes pouvait pavaner, mais bon, c’était sympa, c’est ce qui compte au final 🙂
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Vous voulez dire que vous avez été trahie devant le gratin de la FAK?
Si oui, j’espère de tout cœur que certaines personnes vous ont soutenue.
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Non, heureusement! Elle a simplement raconté des choses qu’elle n’aurait pas dû raconter à certaines personnes ce soir-là, et m’a textée le lendemain pour me prévenir de ce qu’elle avait fait et ce qui allait me tomber dessus. Je lui ai dit ce que j’en pensais et on a eu une bonne discussion, et on est toujours amies je crois.
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Phew, I feel relieved.
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Mes petits élèves ont appris le mot chat, à propos d’aiguille, en cousant une chaussette de Noël. L’un d’entre eux ronchonnait que, vraiment, c’est nul d’appeler un chat un trou… Oui, la langue française est compliquée et appeler un chat, un chat… Bref! Moi aussi je galère pour enfiler le fil dans l’aiguille.
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Huhuh 🙂 le français est vraiment traitre parfois! Et visiblement, c’est chas et non pas chat… Pffff…
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D’où l’utilité d’appeler un chat un chat… et un chas un chas!
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Voui, merci pour la correction 🙂 Mais c’était vraiment un chat! (nan, je plaisante)
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Je viendrais avec toi sans aucun doute. J’aime apprendre à faire de nouvelles choses en couture et là je viens de regarder une vidéo pour faire des torsades en tricot et je dois maintenant absolument me trouver une aiguille auxiliaire 😆
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J’aurais adoré faire ça avec toi 🙂
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Il est bien certain qu’il vaut mieux enfiler l’aiguille dans le chas….
Je suis admirative de votre bonne volonté, je crois que j’aurai passé un bon moment aussi, je vous aurai rejoints au club des bigleux.
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Huhuh, effectivement, enfiler l’aiguille dans le chat ne doit pas faire très plaisir au chat 😀
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Je pensais que Nicolette s’était mis tout le monde à dos à la FAK? 🙄
J’apprécie toutes les nouveautés en matière de travaux manuels (expression au sens large), et j’aurais aussi aimé faire cette séance avec toi😀 terminées, ces broderies doivent être bien jolies.
Dernière photo, deadline 2019, faut vite terminer ton ouvrage 😉
bon WE bises
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Oui, Nicolette s’est mis tout le monde à dos à la FAK, mais tout le monde ne peut pas le lui dire, et tout le monde doit ostensiblement soutenir la cause Autochtone! (Dont moi, hein, je dois avouer qu’au départ je n’y suis allée que pour y être vue (bon, j’étais aussi un peu curieuse sur le processus des perles). Heureusement que finalement j’ai passé une super soirée!)
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Ah, voilà une activité inclusive (sauf du point de vue de la langue). Mais je doute que les Autochtones utilisent des modèles en papier.
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Je me suis posée la même question mais Nicolette explique que si, elle commence comme ça pour les contours. Cette vidéo te montre plus de détails 🙂 https://www.youtube.com/watch?v=ki21Gr4wgck
Pour ce qui est de la langue, Nicolette est francophone à l’origine, donc tout était dans les deux langues, comme pratiquement toujours à la FAK.
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Ah ben c’est sympa comme activité…du moment que c’est juste une fois pour découvrir. Ensuite, si ça plaît, on continue et si ça ne plaît pas, ouf, on ne renouvelle pas l’expérience.
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Ben oui 🙂
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J’aime bien! Je me serais inscrite à l’activité moi aussi!
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On aurait fait un chouette club à nous toutes 🙂
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