Tout d’abord, celles et ceux qui ont oublié le mot de passe de mes posts privés, et celles et ceux qui ne le connaissent pas, peuvent m’écrire pour me le demander. Mon adresse email est toujours dans le menu de gauche. Quelqu’un dont le prénom commence par G. m’a écrit pour me le demander et je l’ai envoyé, mais l’email ne passe visiblement pas, désolée.
Je voulais vous parler des deux bouquins que je viens de lire parce qu’ils étaient vraiment spéciaux. Le premier, c’était “The Immortal Life of Henrietta Lacks,” par Rebecca Skloot, qui est l’histoire vraie et absolument fascinante de cette femme noire qui, en 1951, avait un cancer et dont les cellules ont été prélevées à son insu. Ces cellules, appelées HeLa (lien en français), ont été les premières cellules humaines à survivre et à proliférer en masse indéfiniment, et elles ont contribué (et contribuent toujours!) à la recherche médicale dans le monde entier depuis! Elles ont permis entre autres la mise au point du vaccin contre la polio. L’auteur a fait 10 ans de recherche pour écrire ce livre tout simplement incroyable! C’est écrit comme un roman et rien n’est trop scientifique ou médical ou ennuyeux. Je pense que c’est l’un des livres qui m’a le plus passionnée, choquée, touchée, et fascinée de ma vie.
Le deuxième bouquin était “Unfollow: A Memoire of Loving and Leaving the Westboro Baptist Church” écrit (et lu) par Megan Phelps-Roper. Elle y raconte son enfance dans une communauté religieuse créé par son grand-père et basée sur le calvinisme, et comment elle a fini par quitter cette communauté à 26 ans. J’ai regardé trois documentaires sur cette communauté religieuse, The Most Hated Family in America, America’s Most Hated Family in Crisis, et Surviving America’s Most Hated Family. Si vous avez lu “Educated,” de Tara Westover, c’est un peu le même genre d’histoire, sauf que le groupe religieux de la famille de Tara était très replié sur lui-même, alors que celui de Megan est hyper démonstratif, expressif, et public. Et abominable. Je me souviens d’avoir entendu parler de ce groupe plusieurs fois dans les nouvelles quand Obama était président et quand la Court Suprême des Etats Unis a annoncé un jugement en leur faveur. Extrêmement choquant et fascinant. Si ça vous intéresse d’essayer de comprendre comment des gens peuvent être convaincus qu’ils ont raison et vous tort alors que vous trouvez leurs idées répugnantes, je vous conseille de lire ce bouquin!
Là, j’ai commencé “The Engineer’s Wife,” de Tracey Enerson Wood, mais je ne suis pas sûre de le terminer, même si c’est basé sur une histoire vraie et intrigante (et pas déprimante, pour une fois). On dirait qu’à chaque fois que je termine des bouquins vraiment exceptionnels, j’ai du mal à lire des bouquins “normaux” ensuite. Le “mondain” ne m’intéresse plus. Plus rien ne m’attire.
Et vous?
Je me souviens des cellules HeLa qui avaient déjà été évoquées ici.
Par contre, vous ne nous aviez jamais montré ce nouvel ami poilu. Avez-vous l’occasion de le croiser souvent?
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C’était notre première rencontre 🙂
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Où j’habite, les écureuils sont roux. Ceux qu’on voit chez notre ami Louis Catorze ressemblent à celui-ci. [ ça, c’est pour vos statistiques animalières. ]
Quant aux livres qu’on aiment, je fais partie du même club que vous. Quitter un tel livre pour en commencer un autre me semble chaque fois difficile.
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Le lien n’a pas marché, il suffit de copier-coller les liens normalement. C’est intéressant cette histoire de bouquin, je n’y avais jamais pensé auparavant et ça me fait plaisir de voir que je ne suis pas la seule à avoir du mal à me détacher d’un bon bouquin 🙂 Quant aux écureuils, on a aussi les “p’tits suisses” ici, et des gros écureuils noirs.
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[ qu’on aime, désolée pour cette nouvelle faute 🙂]
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Est-ce qu’un écureuil peut faire le printemps?
Quand je viens de terminer un très bon livre, il me faut un peu de temps avant d’en commencer un autre. Ou alors, je prends un livre dont je suis sûre qu’il se lira facilement sans décevoir, comme un petit roman policier.
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En tout cas Bismarck, un écureuil peut faire la rue Michel… connais-tu cette expression ?
Bleck
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😆 Bleck, je ne connais pas cette expression, ça veut dire quoi?
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“ça le fait” ou “c’est presque pareil” c’est une vieille expression Parigote (Parisienne) voilà très peu de temps nous l’avons évoquée chez Gilles et ça m’a beaucoup amusé parce qu’il y a plus de vingt ans que je ne l’avais pas entendue, j’aime les expressions populaires voire populistes… qui ne se poussent pas du coude, quoi !!
“qui ne se poussent pas du coude ou qui ne font pas de manières… ça fait la rue Michel !!”
Bleck
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J’aime aussi beaucoup ces expressions, merci pour l’explication 🙂
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Bismarck, l’écureuil non, probablement pas, mais les oies oui, ça c’est sûr 🙂
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Terminer un bon livre est pour moi un acte triste un peu comme une fin de vacances de mes années folles, du style eh bien voilà c’est fini est-ce que le prochain m’apportera un plaisir identique ?? Je peux être des semaines en jachère.
Bleck
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Je suis contente et soulagée de lire que je ne suis pas la seule à ressentir quelque chose de spécial, comme un petit deuil de fin de vacances, après avoir terminé un bon bouquin 🙂
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Oh, j’ajoute tout de suite le premier bouquin sur ma liste. Il est disponible en audio, c’est parfait.
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En anglais, la version audio est particulièrement intéressante parce qu’il y a deux narratrices, j’ai trouvé ça bien fait.
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