c'est pas moi je l'jure!

un fil à la patte

Photos prises avec mon iPhone, sorry pour la qualité pas géniale!

Peu de temps après mon arrivée aux Etats Unis (en Utah), il y a bientôt quinze ans de ça, un immense outdoor mall (centre de commerces regroupés comme dans un petit village) a vu le jour pas très loin de chez moi. C’était un mall de riches avec des restaurants et des magasins de luxes (dont un resto Brésilien où j’adorais aller avec mes copains quand on avait quelques sous). Il y avait en particulier un magasin où j’adorais aller me promener, même si je ne pouvais pratiquement jamais y acheter quoi que ce soit: Williams-Sonoma, un paradis pour toute cuisinière et tout cuisinier!

Moules et décorations pour mille tartes, gâteaux, cakes, muffins, biscuits…

En fait, j’y ai acheté si peu de choses que je me souviens exactement de ce que c’était: un mélange d’épices pour cidre chaud un Noël, pour mes grands parents (qu’ils n’ont jamais dû utiliser parce que je ne m’étais pas rendue compte qu’en Europe on boit du vin chaud et non du cidre chaud); un moule à tarte à fond détachable (que j’utilise toujours aujourd’hui); un livre sur les salades, offert par ma tante, et que j’ai hélas perdu il y a longtemps, je ne sais pas comment; et un superbe rouleau à pâtisserie offert par mon SU, beaucoup utilisé mais hélas perdu lors de mon dernier déménagement. J’y ai passé des heures et des heures!

Serviettes, nappes, décorations, bouquins, bouffe…

Lors de mon arrivée en Ontario, j’ai bien sûr visité Bloor Street, les “Champs Elysées” canadiens, où se trouvent Hermès et Maserati et Cartier et Vuitton et Tiffany et Rolex et Ferrari et Calvin Klein et Prada et Gucci et Rolls-Royce et Guerlain et Hugo Boss et Chanel et j’en passe et des meilleurs. Au milieu de ces magasins (où je n’ai jamais mis les pieds, d’ailleurs) se trouve Williams-Sonoma… où j’ai mis les pieds plus d’une fois je l’avoue! Heureusement que l’avenue en question était toujours en travaux quand j’habitais là-bas parce que ça m’a souvent découragé d’aller y traîner… La seule chose achetée, en trois ans, c’était un petit truc pour égoutter la salade, offert par mes parents!

Mixeurs de rêves…

Il n’y a pas de Williams-Sonoma à ATPN, hélas. Mais quand je suis retournée en Ontario, il y a quelques jours, pour rencontrer mes nouveaux locataires et passer 4 jours géniaux chez mes copains géniaux, j’ai craqué, et je suis retournée là-bas, après avoir acheté un petit gilet noir (parce que j’étais sortie en débardeur because la canicule et il s’était mis à roiller et j’étais trempée jusqu’à l’os et mes fringues ne séchaient pas et je mourais de froid) chez United Colors of Benetton (un magasin où je n’avais d’ailleurs pas mis les pieds depuis 150 ans au moins, au Grand-Pont à Lausanne…).

Gadgets à gogo!

Ce jour-là, donc, en plus de la canicule et de la pluie torrentielle, j’avais super mal au bide et il fallait absolument que je m’assoie pour me reposer. Et je ne sais pas comment ça s’est fait, mais il y avait justement un endroit confortable où me poser, au deuxième étage de Williams-Sonoma, dans le coin des livres de cuisine… C’est comme ça que j’ai trouvé, et craqué pour, Williams-Sonoma’s Cooking from the Farmers’ Market Cookbook (que je recommande).

Assiettes, couverts, plats, bols, tasses, cruches, verres…

Heureusement que je dois toujours voyager très léger parce que sinon j’aurais acheté la moitié du magasin…

Le set de couteaux professionnels: pas facile à transporter en bagage cabine…

.

(Vieille photo moche, prise avant l’achat de Food Styling, pour mieux vous faire apprécier les nouvelles…)

Je ne sais plus où j’ai trouvé cette recette (pour 2 personnes), sorry:

1) Couper en grosses frites de la même épaisseur 2 grosses patates douces orange (sans S). Les mélanger avec 2 cuillères d’huile d’olive et un peu de sel aux herbes et faire cuire à four bien chaud pendant 30 à 40 minutes en retournant souvent et vérifiant que ça ne crame pas.

2) Pendant ce temps-là, mélanger 1 petit bol de mayonnaise avec une gousse d’ail finement écrasée, le jus d’1/2 citron, et 1 pincée de sel. Mélanger dans un petit récipient du sel, du paprika, un peu de cumin en poudre, 1 pincée de coriandre en poudre et 1 pincée de cannelle.

3) Servir les frites bien chaudes avec l’aïoli et le sel aux épices. Tremper les frites dans l’aïoli puis dans le sel aux épices et déguster sans pouvoir s’arrêter!

Réussite: 9/10. Le mélange était délicieux mais j’avais mal coupé et mal surveillé mes frites et elles étaient un peu trop cramées. Mais à part ça c’était exquis!

18 comments

  1. Chtit Troll

    J’adore me ballader chez William (we’re on first name basis 😉 ) et chez Sur La Table aussi. Ahhh si seulement le compte en banque pouvait suivre! Soupir.
    Miam des frites. Je n’en fait quasi jamais, jamais maison (il y a la marque Alexia je crois qui en a des fameuses au rayon surgele)

    Like

  2. Pingback: Twitted by DrCaSo

  3. J’en déduis que la visite a été à nouveau raisonnable et que tu n’as craqué que pour un livre de cuisine. Ici à Sherbrooke, nous avons un magasin d’articles de cuisine pour commerces et particuliers où on trouve de très belles choses également, et je n’y vais pas très souvent, c’est trop tentant.

    Like

  4. anais

    les livres de cuisine de william sonoma sont tres cool, je me suis achete le set soupes-salades-rizotto-poisson-viandes-pates-poulet (au fait, il y en avait que 4 dans le set, mais au fil des ans, j’y a ajoute). Je les utilise tres souvent, c’est des recettes qui utilisent des ingredients que j’ai dans mes placards et qui sont pas super dingue compliquees… Faudra que j’essaie celui dont tu parles, ca m’a l’air sympa. Quant a leurs magasins, t’as raison, vaut mieux pas y aller trop souvent (surtout quand on a deux petits elephants mignons qui adorent ce genre de magasin de porcelaine).

    Like

  5. Pingback: un fil à la patte « c'est pas moi je l'jure! « Fashion in the City !

  6. Moi aussi j’adore les magasins d’ustensiles de cuisine ! Comme toi je passe beaucoup plus de temps à y flâner qu’à acheter, heureusement pour mon porte-monnaie et pour l’encombrement de mes placards.

    Like

  7. Chtit Troll, les frites maison (surtout à la patate douce) c’est ultra facile et ça vaut la peine 🙂

    Beah, comme je veux garder mon sac en bagage cabine et qu’il ne peut pas être lourd, j’ai été forcée de ne rien acheter d’autre qu’un bouquin… mais c’était difficile de résister 😉

    anais, c’est vrai que leurs bouquins de recettes sont sublimes… mais je ne sais pas si je ferais les recettes, finalement, où si je ne passerais pas simplement mon temps à admirer les bouquins 🙂

    Mahie, je suis sûre que dans les grandes villes de ta région il doit y avoir des magasins similaires 🙂

    catherine, je n’ai pas dit les “bonnes” cuisinières, hein 😉 (quoi que je suis sûre que tu en est une excellente!). Au fait, j’ai tes spoons et cups mais un manque de temps terrible, avec la rentrée… mais je ne t’oublie pas 🙂

    elPadawan, Canadian Tires était déjà suffisant pour dépenses ses sous, là-bas, hein 😉

    Lune, faudrait se faire un budget spécial pour ce genre de magasin… ou se faire offrir des bons cadeaux pour Noël 😉

    Anne fra Sveits, effectivement, le risque c’est aussi d’avoir des tones de gadgets qui encombrent la cuisine et dont on ne se sert jamais, c’est pour ça que j’ai toujours essayé de résister… mais pas toujours réussi 😉

    Doréus, c’est vrai?? Aaaaahhhh mais fallait pas me dire ça, maintenant il va absolument falloir que j’aille là-bas!! Vous m’y emmenez quand? 😉

    Like

  8. anais

    Sinon, juste en face du petit cafe des Inities ou tu fais tes reunions de blogeurs a Paris, il y a un magasin qui s’appelle Dehillerin, et qui fait assez rever aussi… plus foutoir, mais vraiment fait pour les pros, y a des trucs tu te demandes a quoi ca sert…

    Like

  9. Pingback: le silence n’est pas un oubli | c'est pas moi je l'jure!

Merci pour vos commentaires que j'adore :)