Ca fait depuis le 28 mai que je voulais vous parler de mes nouveaux copains, les petits bébés bernaches qui sont nés sous ma fenêtre. Comment appelle-t-on les bébés des oies? Pas des oisillons visiblement, ce qui serait pourtant logique! Ah, Wikipedia me dit des que ce sont des “oisons.” C’est moche.
Donc, quelques jours avant le 28 mai, j’ai remarqué de tout petits husenyatko, comme on dit en ukrainien, qui étaient dans l’herbe et sur l’eau de l’étang, neuf exactement, toujours entourés par leur papa et leur maman! Toujours! J’ai pris mes premières photos le 28, mais bien sûr on voit mal les canetons (ah c’est pas ça?), mais c’est quand même mignon. Dans l’eau, ils sont toujours à la queue-leu-leu avec un parent devant et un parent derrière (je n’ai pas réussi à voir assez de détails pour savoir qui était le mâle et qui était la femelle):
Au départ, les chinária, comme on dit en grec, étaient si petits que c’était difficile de les prendre en photo. Mais petit-à-petit, ils ont commencé à se balader sur l’herbe autour de l’étang, toujours entourés par papa et maman. Il y avait même des jeunes gens qui se sont amusés à leur faire peur, un soir, en courant vers eux en criant, et si j’avais eu un kalashnikov, je vous jure que les aurais flingués sur le champ, ces crétins d’abrutis!
Le 18 juin, ils étaient encore là. Je pensais qu’en deux-trois semaines toute la familia serait partie prendre le frais dans le Yukon, mais non, le papa, la maman, et les neufs goslings, comme on dit en anglais, étaient encore ensemble à patauger dans l’eau et batoiller dans l’herbe à côté de l’étang.
Sur cette photo du 27 juin, on voit qu’ils ont bien grandi, los ansarinos, comme on dit en espagnol. Mais ils sont toujours ensemble, et toujours entourés des parents attentifs. Tous les matins, Miss Penny et moi ouvrons les rideaux en espérant les voir, parce que c’est vraiment tellement mignon!
Le 30 juin, toujours ensemble… Ca devient difficile de savoir qui sont les parents et qui sont die Gänschen, comme on dit en allemand (ce blog vous en apprend, des choses, hein?)!
Là, j’ai vraiment cru que c’était la fin, qu’ils étaient en train de se faire des gros becs pour se dire au-revoir, merci de m’avoir payé les études, mais maintenant il va falloir que j’aille voir un psy pour me remettre de mes traumatismes parce que vous étiez des parents hélicoptères, on n’a jamais pu faire un plongeon sans vous, on n’a jamais pu sortir avec les copains pour faire la fête et fumer des joints, merde, quoik.
Mais ce matin (le 12 juillet, donc), ils étaient encore tous là, sous un arbre, au frais. J’espère qu’ils resteront encore longtemps par ici, los pequeños canardos, comme on ne dit dans aucune langue, parce que ça nous fait un peu le feuilleton télé de l’été, la telenovela de la saison, le soap-opera ontarien en direct sur vos écrans!
c'est pas moi je l'jure! 
Merci pour ce reportage. Neuf bébés, c’est une belle famille.
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Pour que ce blog continue à vous apprendre des choses, je me dois d’ajouter que tout n’est pas rose au pays des bernaches. Par exemple, les déjections des bernaches, c’est pire que les crottes de nez, car ces déjections participent à l’eutrophisation de l’eau.
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Merci de m’avoir effectivement appris plein de choses aussi 🙂 Je savais que les bernaches créaient énormément de problèmes de déjections, mais pas ce que ces problèmes pouvaient être. Un “ruisseau” passe au milieu de l’étang donc je me demande si ça ne l’aide pas à rester plus “propre” plus longtemps.
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Les enfants apprendront bientôt à voler. Cela vous fera un nouveau spectacle.
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Ton appartement ne te plais pas mais tu apprécies la vue!
J’adore l’idée de suivre l’évolution de ces bébés!
(et quels connards ceux qui essayent de leur faire peur. Les parents oies auraient pu/du leur pincer les fesses!)
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J’ai appris plein de mots. J’ignore si les couples de bernaches sont fidèles mais la procession encadrée des petits le laisserait penser. Je vérifierai. J’ignore aussi tout des migrations d’oiseaux sur le continent américain. Tes compagnons resteront-ils tout l’été ? Je vérifierai aussi. Ici, c’est « restez curieux ».
Tu as au moins une vue magnifique.
Je vais me promener dans un parc à l’anglaise. Un aïeul du marquis actuel a eu la bonne idée d’aller s’amouracher en Grande Bretagne des jardins à l’anglaise ; il a transformé sa propriété de 100 ha selon ces principes. Vallons, étang, espèces exotiques, prairies naturelles, coin aux ronces… J’y suis une poule d’eau et ses poussins. C’est plus amusant que les bernaches de contempler les mini-pompons sur l’eau, mais moins émouvant. Pas de mâle prévenant et c’est le royaume du chacun pour soi.
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Magali, je suis extrêmement surprise aussi que les DEUX parents restent avec les bébés. Depuis que je les observe, je n’en ai pas vu un seul aller se balader de son côté, tout seul. Bon OK, je ne les observe pas 24/24, mais ce que j’ai pu observer m’a vraiment étonnée. Les bébés sont toujours encadrés! Les poussins doivent effectivement être adorables 🙂
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Anne, haha, ça aurait été un moment pédagogique très rigolo à regarder en effet 😉
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j’adore ton feuilleton! Les oies dans toutes les langues, c’est rigolo! 😊 tu ne perds pas ton humour et ta joie de vivre😁 quel plaisir de suivre ces aventures🦆
Les oies bernache sont très grandes, et il vaut mieux ne pas s’approcher trop près pour éviter des coups de bec🤣🤣
Un p’tit câlin à ta miss et un jeu mercredi à toi, bises
Voici un lien pour suivre la naissance et la jeunesse de faucons dans la bonne ville de Bruxelles, c’est très intéressant, et je regarde le site en avril/mai tous les ans!!
https://www.falconsforeveryone.be/
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Oui, je crois que j’avais un jour trouvé une caméra qui observait un nid de cigognes, en Alsace, c’était aussi très émouvant 🙂
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Imprudence , babil et sotte vanité …
J’adore Lafontaine . Merci .
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Huhuh, bravo d’avoir trouvé 🙂 J’ai beaucoup aimé la fable aussi!
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Dans l’Essonne où j’habitais avant les oies du Canada se sont sédentarisées… ne migrent plus et y’a plein de pious pious qui naissent chaque année si bien qu’elles ont réussi à supplanter les cols verts !!! Et elles sont bien plus grosses !!!
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Je dois avouer que je me demande en fait quelle bestiole j’observe. Les parents sont trop grands pour être des canards, mais me semblent aussi être trop petits pour êtres des bernaches. Pourtant c’est ce qu’on voit le plus souvent par ici, il y en a partout! C’est peut-être une version de petites bernaches 🙂
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Ok Gaby , mais y a pas que Lafontaine . En cas de besoin , call me . Je te filerai un coup de main pour envoyer ces énergumènes ad patrès . Parpaings et cordes , j’ai . Ils iront nourrir la faune aquatique 😉, signée Lucy Copathe
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😆 ouf, heureusement que t’es là, chère Lucy Copathe 😆 , pour t’occuper des abrutis 😉
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webcam Sarralbe cigogne. La commune de Sarralbe (France) filme 24h sur 24 un nid de cigognes. Après l’éclosion de 5 oeufs, 2 cigogneaux ont pu survivre qui vont bientôt s’envoler. Un Facebook leur est consacré.
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Ah ben voilà, je le savais que j’avais un jour trouvé des cigognes 🙂 Les cigogneaux sont encore là?
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Mouahahahahaha, on apprend en effet tellement de choses sur ce blog !!! Merciiiii ! Je suis sûr que Miss Penny aimerait plutôt manger un petit tout cru avant d’avoir cruellement joué avec lui pendant des heures. 😀 😀
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Rohhh, Miss Penny me fait te dire qu’elle est bien trop vieille pour encore arriver à faire ces folies de jeunesse, ça ne l’intéresse plus, et qu’elle préfère les oisons comme télévision qu’en pâtée 😉
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Vocabulaire étranger, zoologie, jolies histoires familiales….on en apprend tous les jours ici!
Quand nous avons passé une semaine au bord d’un étang en Belgique au premier, je passais un temps fou à regarder la famille d’oies qui habitaient en face. Ça ne semblait pas les gêner beaucoup
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Je trouve ça bon pour la santé mentale, d’observer la nature comme ça, on devrait plus souvent le faire tous 🙂
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Los patitos?
En tout cas selon la chanson:
Uno, dos, tres patitos
Quatro, cinco, seis patitos
Siete, ocho, nueve patitos
Diez patitos kwak kwak kwak!
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Haha, ben justement je ne crois pas que c’était des patitos! Ceci-dit, personne n’a remarqué mon quoik 😦 Je suis une poète de l’obscur…
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Ah ben oui, j’ai appris que Ryan Gosling était un oison, donc.
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Je me suis fait la même réflexion 😀
Sinon merci pour ce photoreportage, c’est apaisant (et drôle, et instructif, et… et… et…)
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lesmotsdisis merci merci pour les compliments 🙂
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Bismarck, tu crois qu’on devrait le lui dire, ou ça risque de le traumatiser??? 😆
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