c'est pas moi je l'jure!

le jeu des sept erreurs

J’ai hésité, j’ai tergiversé, j’ai douté, j’ai décidé; du 20 au 30 décembre, on va écrire. Et j’enverrai une carte postale de Kingston aux participants qui auront écrit au moins neuf (9) fois. Peut-être même seulement huit (8) fois, si c’est le maximum des participations. Ou même une seule fois, si c’est tout ce que je reçois de vous, mes chères lectrices et chers lecteurs! Mais j’espère que ça ne sera pas le cas.

Le principe de l’affaire est facile: il faut écrire quelque chose tous les jours. Dix mots, dix lignes, dix pages, c’est égal. MAIS il faut continuer l’histoire. N’importe laquelle, c’est ça qui peut devenir intéressant.

  1. Je commencerai ce soir avec le début d’une histoire (post 1).
  2. Dans les commentaires qui resteront cachés 23 heures, vous devez continuer l’histoire.
  3. Après 24 heures, je choisirai une “suite” que je trouve prometteuse dans les commentaires, et je la posterai dans un nouveau post (post 2).
  4.  Dans les commentaires sous le post 2 (qui resteront cachés 23 heures), vous devez continuer l’histoire, OU BIEN vous pouvez continuer une autre histoire trouvée dans les commentaires précédents et qui vous inspire plus.
  5. Après 24 heures, je choisirai une nouvelle “suite” que je trouve prometteuse dans les commentaires, et je la posterai dans un nouveau post (post 3).
  6. Dans les commentaires sous le post 3 (qui resteront cachés 23 heures), vous pouvez continuer l’histoire, OU BIEN vous pouvez continuer des histoires dans les commentaires sous les posts 2 ou 1.
  7. Etc.

J’espère ainsi créer un arbre d’histoires avec plein de branches et de possibilités, des naissances et des morts et des hésitations, des moments tristes et des moments loufoques et des moments où tout bascule, comme la vie.

Je cache momentanément les commentaires sous les nouveaux posts pour ne pas que vous soyez influencés par les autres commentaires.

Tout le monde peut participer, en français ou en anglais, beaucoup ou pas beaucoup, une fois ou plusieurs fois par jour si l’inspiration vous vient pour continuer plusieurs histoires. Moi, je participerai tous les jours, ce qui me forcera à faire preuve de créativité, pour une fois (j’en ai peur d’avance)!

Ca sera “la p’tite histoire d’un long décembre.”

Post 1:

Je ne sais plus si c’était en mars ou en avril, mais un jour de printemps, en 1996, j’ai renversé une jeune fille à vélo. Je venais d’acheter une nouvelle voiture, et je roulais sur mon nouveau campus, tranquillement, en admirant les arbres en fleur, quand un feu rouge est passé au vert à quelques mètres devant moi. J’avais commencé à ralentir pour m’arrêter, mais quand le feu est passé au vert, j’ai accéléré. C’est là qu’une jeune fille sur son vélo a décidé qu’elle avait encore le temps de traverser le passage piétonnier avant mon arrivée. Hélas, une seconde plus tard, mon pare-choc la percutait, et elle et son joli nouveau vélo ont atterri sur le pare-brise de ma jolie nouvelle voiture. 

A vous 🙂

53 comments

  1. Louise

    Je savais que je devais me précipiter pour aller secourir la jeune fille mais je n’arrivais pas à bouger. Je fixais sa pince à cheveux qui c’était accrochée à mon essuie-glaces. Un truc en plastique brun avec une fleur rose et rouge.

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    • MoiMe&AlwaysMySelf

      J’étais comme paralysée. Ce truc me ramenait inexorablement 15 ans en arrière, lorsqu’au bord du lac où nous faisions un pique-nique en famille un attroupement s’était formé, d’où montaient des clameurs affolées.
      Bravant l’interdit paternel je m’étais approchée, et avais réussi à me faufiler pour parvenir au bord de l’eau. Et c’est là que j’ai vu LA scène qui me hante encore à ce jour …

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      • Louise

        Une tête d’enfant détachée de son tronc avait été rejetée par la mer… des coquillages s’étaient fixés au bord des lèvres, de minuscules méduses habitaient les orbites et dans une longue chevelure rousse était accroché un collier de fleurs rouges et roses…

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        • MoiMe&AlwaysMySelf

          Mon père, qui me cherchait, furieux d’inquiétude que je me sois éloignée ainsi, m’a retrouvée blême et totalement immobile, fixant la tête d’enfant. Je ne pouvais pas en détacher mon regard, je ne pouvais pas bouger. J’étais comme hypnotisée par ce collier, inconnu et pourtant si familier, par ce visage qui …
          J’ai senti la présence de mon père, et j’ai su à l’instant où il est arrivé qu’il était furieux ….. Mais il n’a rien dit. Comme moi il s’est figé, statufié. Il venait de la retrouver ….

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  2. Je n’oublierai jamais ce moment, qui c’est comme figé dans le temps, comme au ralenti. Le bruit du choc du corp qui frappe le capot, c’est un bruit mat, incomparable, glaciale. Puis le vélo et la jeune fille sont projetés à trois mètres devant ma voiture. La jeune fille est étendue, inerte, la roue avant de son vélo tourne toute seule. Il n’y a plus un bruit.
    Je suis pétrifiée… est ce la réalité ? Ai je vraiment fait ça ? Ne vais je pas me réveiller de cette affreux cochemard ?
    J’aurais tellement voulu remonter le temps et ne pas accélérer. Qu’on me donne une deuxième chance ! Mais non…
    Le temps reprend son cours normal.
    Je ne m’était pas rendue compte que j’avais arrêté de respirer. Je prend une grande inspiration, détache ma ceinture de sécurité tout en mettant le frein à main, puis je me précipite vers le corp de cette jeune fille.

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  3. CINABRE

    Quel choc ! Je restais quelques secondes pétrifiée derrière mon volant , les yeux rivés sur la chevelure blonde maculée de sang qui s’etalait sur mon pare brise . Reprenant mes esprits , je me portais à son secours , tout en chassant de ma tête les injures qui affluaient pour les dégâts causés à ma nouvelle caisse . Le bien et le mal se livrait une bataille dans mon cerveau . L’un et l’autre assis sur une de mes épaules. ” vas y , dépêche toi , aide la ” et ” cette co***** l’a bien cherché, colle lui un pain ”
    Arrivée à sa hauteur, je vis de suite qu’elle n’était pas morte . Ses yeux vairons attrapèrent mon regard . Nous nous regardames l’espace d’un instant et

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  4. mmechapeau

    J’ai pensé, zut, crotte et mortecouille, ma nouvelle voiture ! Heureusement, ni la fille, ni le vélo n’étaient sérieusement amochés. Par contre, mon pare-brise était complètement bousillé. Un bon samaritain, qui passait par là, a appelé les secours. Une dépanneuse s’est occupée de ma voiture, une ambulance de la fille qui était tout de même un peu choquée. Je ne me souviens pas de ce qu’on a fait du vélo. Moi, j’étais choquée aussi mais j’ai dû d’abord expliquer mon crime à la police. Je tremblais un peu, soutenue par mes béquilles mais les deux flics ont été très sympa et peu après j’ai pu continuer ma route. Un des flics a appelé un taxi et …
    [ to be continued ]
    Bon courage pour les corrections et bonne journée.

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  5. MarieH

    Bonjour !

    C’est une magnifique idée pour ensoleiller cette période morose (c est peu de le dire !)
    Voici ma contribution (et merci !)

    Le vélo a rebondi et s’est finalement écrasé sur la chaussée, l’adolescente est restée là sur mon capot. Je suis restée tétanisée au volant de longues secondes. J’allais sortir de ma voiture quand elle a ouvert de grands yeux noirs. Elle tenait dans la main une longue plume blanche.
    Je suis finalement sortie et tremblante je me suis approchée. Elle m’a sourit et m’a dit “c’est une plume d’ange”.

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  6. Dom

    Mais quelle belle idée !!!! mille mercis.

    “Je ne le savais pas encore mais c’était bel et bien le premier jour de ma nouvelle vie ….

    Panique … freinage en urgence … cœur qui bat vite vite vite …. mains qui tremblent … sortir de la voiture d’un bond … et constater que la jeune personne se laissait glisser du capot pour se tenir, bien debout sur ses jambes.
    – Vous n’avez rien ? ça va ? ça va aller ?
    – Ouh …. Je crois que ça va, j’ai juste l’impression … la même impression que quand j’ai reçu le truc qui m’était tombé sur la tête, là …
    – Le truc ??
    – Oui ! la botte de foin, chez ma grand’mère, mais bon … je crois que ça va aller.
    – Vous m’avez fait la peur de ma vie … vous êtes sûre que tout va bien ? Ecoutez, on va aller jusqu’à la cafet, on va s’asseoir cinq minutes et prendre un café pour se remettre de nos émotions, d’accord ?
    – D’accord monsieur.”

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    • Interloquée, je me suis dit “mortecouille, on n’est pas dans la merde!” et je lui ai calmement demandé son nom (elle m’a dit que c’était Elise mais je n’étais plus sûre de rien). Ensuite, un passant inquiet et moi avons doucement installé Elise dans ma voiture, avec le vélo foutu dans le coffre, j’ai fait demi-tour pour aller le plus vite possible aux urgences. “C’était la faute à mes cousins qui jouaient à cache-cache dans la grange, vous savez. Elle faisait la meilleure tourtière de tout le Québec!” Pour essayer de ne pas trop paniquer, j’essayais d’imaginer comment j’allais raconter cette histoire à ma femme!

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      • Dom

        Parce que oui, je dis « ma jolie nouvelle voiture » mais en fait c’est celle de ma femme, sa belle petite Coccinelle décapotable noire et blanche, réglisse menthe comme le clocher de l’église d’Ars en Ré. Et je sais à l’avance que quand elle va voir l’état du capot et du pare-brise, je vais passer un sacré mauvais moment, suivi d’une sacrée mauvaise journée et peut-être même de sacrée mauvaises vacances puisque c’est samedi le grand départ …..

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      • MarieH

        On est arrivés aux urgences et on a commencé à attendre assises sur de vieilles chaises en plastique. Élise continuait à me raconter ses cousins et sa grand-mère. Moi j’ai appelé ma femme qui nous a rejoint. Quand elle est rentrée dans le hall des urgences et qu’elle a vu Élise

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        • Dom

          elle s’est mise à courir et s’est précipitée pour la prendre dans ses bras :
          – Elise, mais qu’est-ce qui se passe ? Tu es blessée ? mais qu’est-ce qui est arrivé ? Et comment ça se fait que tu sois là, toi ?
          Toi c’était moi … et à la fois piteux et complètement estomaqué de surprise, je racontai en bredouillant mon – enfin notre – aventure, tout en questionnant ma femme :
          – Mais enfin tu connais Elise ? Vous vous connaissez ? c’est quoi cette histoire ???
          Et ma femme de répondre :
          – Ah oui pour se connaître, on se connaît : Elise est la présidente du club de point de croix où je vais tous les mardis, tu sais bien ! Mais Elise, que fais-tu sur le campus où travaille Sagamore ??

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  7. Isabelle

    Fugacement, j’ai fulminé : ” P…..ma voiture !” . Je me suis vite ressaisie….ouf, la fille aussi : ” Merde… mon vélo ! ” pestait-elle en se relevant, hirsute et le nez en sang.

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  8. Biquette

    Elise ( c’est le nom de cette jeune fille) portait un beau casque rose qui lui a sauvé la vie ce jour là. Et comme elle était souple et athlétique, un salto lui a permis de retomber sur ses pieds sans dommages…
    Le vélo d’ Elise en revanche n’a pas survécu à l’accident et ma voiture….

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      • Dom

        il préparait un CAP de mécanicien carrossier et cherchait un modèle récent pour se faire la main et le remettre en état : parfait ! On dit bien que le malheur des uns fait le bonheur des autres. C’est là que j’ai eu l’idée !!!!! J’en avais vraiment ras le bol de conduire, de payer des PV, de galérer pour stationner : j’allais chercher un chauffeur de taxi et passer un contrat avec lui. Il venait me chercher à la maison pour me conduire à la fac et pareil pour le retour – comme les commandants de bord d’Emirates à Dubaï.

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  9. Et là, devant mes yeux écarquillés remplis d’effroi, je reconnus soudain la jeune fille qui fait le ménage chez moi une fois par semaine. Je pensais soudain: qui va passer l’aspirateur dans ma chambre, chambre que j’avais laissée en grand désordre ce matin-là. Puis je sortis pour voir l’étendue des dégâts. Je ne fus pas déçue et constatais immédiatement que mon appartement ne serait pas nettoyé cette semaine!

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  10. Bibigeneve

    J’ai évidemment poussé un cri d’horreur, et je suis sortie précipitamment de mon véhicule. Heureusement, le vélo était plus abîmé que la jeune fille, et elle se releva rapidement, un peu contusionnée. Par contre sa monture toute tordue avait méchamment rayé mon capot, et je m’apprêtait à l’insulter lorsqu’un passant s’arrêta à notre hauteur…

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  11. Anonymous

    Effarée, je sortais en tout hâte et je trouvais la jeune fille qui avait roulé au sol, enchevêtrée dans sa bicyclette.
    _ Oh, là, là. Ça va ? Rien de cassé ?
    Elle se débattait déjà avec la lanière de son sac prise dans le guidon.
    _ Mortecouille! Vous pouvez pas m’aider, non?
    En quelques secondes, elle fut délivrée et put se relever. La bicyclette, en revanche ne s’en relèverait pas.
    _ Comment vous sentez-vous ? Quel jour sommes nous ?
    _ Ah, ça va, dit-elle agacée, je sais parfaitement quel jour nous sommes. Je vais avoir quelques bosses et quelques bleus mais, ça va ! En un quart de seconde, son visage s’assombrit. En fait, non ça va pas du tout, s’écria-t-elle paniquée,, je dois être devant un jury pour un oral dans 10 minutes.
    Elle repoussa brusquement son vélo sur le bas côté et commença à s’éloigner d’un pas vif quoique claudiquant.
    _ Attendez, où devez vous aller? Je vous emmène!
    Mettons votre vélo dans le coffre et je vous conduis où vous voulez.
    _ Euh, ok, mais viiiite! parce que là, c’est mon avenir qui se joue!

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  12. Chantal

    Et moi, je ne sais plus rien, ni quand ni où ni qui ni comment. Chaque matin une personne souriante, pas toujours la même, vêtue d’une blouse blanche me raconte ce qui est arrivé il y a de nombreuses années déjà et je n’arrive pas à le mémoriser. C’est bizarre quand même, non ? Parce que j’ai des souvenirs d’avant. S’ils vous intéressent, je vous les raconterai bientôt.

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  13. “OH PUTAIN * REGARDE MOI CETTE CONNE ET VOILÀ MA TWINGO FOUTUE” C’est exactement ce que j’aurais aimé crier à ce moment précis si je n’étais pas totalement imprégnée de mon éducation de bonne famille, bien sous tous rapports et surtout qui ne communique pas ces émotions en public…

    * (oui, au printemps 96 je n’étais pas à l’aise avec le “mortecouille” j’utilisais alors le bon vieux “putain” libérateur, ce n’était pas non plus une Touingo que j’utilisais)

    Bleck

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  14. Je me suis précipitée hors de ma voiture. Elle était allongée, un filet de sang coulait le long de sa tempe. Je lui ai pris la main elle a murmuré : « prévenez ma mère svp » Je me suis mis à pleurer, autour de moi un attroupement s’était formé. On appelait la police, les pompiers, et moi je pleurais, la petite main froide toujours dans la mienne. Un pigeon s’est approché en sautillant.

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  15. Pas sûre que j’arrive à écrire tous les jours, vu que je passe les fêtes chez mon Papa… Et en plus, là, comme ça, cette histoire ne m’inspire pas du tout. Si encore la dernière phrase ne commençait pas par “Hélas”, on pourrait imaginer une rencontre heureuse. Et puis si le personnage avait réellement été marqué par cet accident, il aurait mieux retenu la date. Ou alors c’est un cynique, un type sans empathie. Ca commence très mal, cette histoire…

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  16. “Mon Dieu ! Elle est morte ? Quelqu’un m’a vu ? Elle est où ? Au secours ! Qu’est-ce que je fais? ” Pendant 10 secondes j’ai paniqué , puis mon cerveau s’est remis en marche, je suis sortie de la voiture et là je l’ai vue, assise parterre : “Ne vous inquiétez pas, je n’ai rien, juste quelques bleus, excusez-moi, j’étais dans la lune, je réfléchissais, je n’ai pas vu le feu…”
    Je lui ai proposé de la raccompagner chez elle, parce que le vélo lui, il était mort. C’est là qu’elle m’a dit qu’elle habitait au nord de la ville avec sa mère qui….

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  17. catandfivecats

    Le joli vélo brisa mon pare brise, la jeune fille rebondit après l’avoir percuté, et glissa ensuite le long du capot. Une plaie béante s’était ouverte sur son front, et le sang coulait, laissant une trace rougeâtre sur le capot de ma jolie voiture. En un instant je compris que la jeune fille qui me regardait avec ses yeux grands ouverts en glissant sur le capot vert de ma voiture était en train de mourir. La panique et l’horreur m’envahirent.

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  18. Bidulette

    Je vous lis depuis quelques temps avec plaisir, mais en silence… J’ai parfois eu l’envie de commenter mais sans jamais le faire… Votre petit jeu me fait me lancer ! Pourtant comme Bismarck, de prime abord je ne suis pas très inspirée par l’histoire, mais comme l’idée m’avait plu avant de lire le “post 1”, je me suis “poussée” pour le faire quand même ! Voilà ce que ça donne…

    Le pare-brise n’a malheureusement pas résisté sous le choc. La jeune fille s’est retrouvée la tête sur le siège du passager, pendant que le guidon du vélo me heurtait violemment le crâne. Une multitude d’éclats de verre ont volé tout autour de nous et sur nous. Je suis resté hébété, sous le choc, incapable même de me demander comment elle allait. Je crois que je fixais toujours les arbres en fleurs.
    Sur le trottoir quelques étudiants se sont regroupés et commençaient à s’approcher prudemment.

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    • Anonymous

      Oui, je vous la fais courte, après une période de passion intense et dévorante, le rêve a vite tourné au cauchemar…
      Il s’est avéré que cette”jeune fille” n’en était pas à son coup d’essai et que d’autres avaient fait les frais de ces rencontres chocs parfaitement maîtrisées. La plupart, moins naïf que moi, avait vite compris son manège. Malheureusement, je lisais à l’époque bien trop d’histoires romanesques et de romans à l’eau de rose. Et je dois bien avouer que bercée et aveuglée par cette chick lit, je n’attendais que ça, que quelqu’une apparaisse et m’entraîne dans un “tourbillon de bonheur”
      Argh, je m’écoeure moi même !
      Bref, la petite a vite compris qu’elle pouvait me mener par le bout du nez et ma vie est devenu un enfer.
      Je le sais maintenant, j’ai eu affaire à une manipulatrice de haute volée…
      Mais, par où commencer ?

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    • Dom

      suite de La zia :
      “Mais on ne change pas son destin …. Toujours est-il que je suis sorti de ma voiture d’un bond, le cœur battant, pour me précipiter au secours de la pauvrette ; elle n’avait pas l’air blessée, elle a repris pied un peu maladroitement – si pâle et blanche et tremblante que je l’ai prise dans mes bras pour la déposer sur le petit talus d’herbe.
      Je me suis dépêché de mettre ma voiture et le vélo sur le bas-côté de la route. Un petit groupe de gens s’était formé, chacun y allait de son commentaire :
      – Mais qu’est-ce qui s’est passé ?
      – Vous n’avez pas vu ? Mais elle s’est carrément jetée sous les roues de la voiture !
      – Ah ben elle ne s’y serait pas prise autrement si elle avait voulu se faire renverser …
      – C’est qui, le monsieur ? Qu’est-ce qu’il fait sur le campus ?
      – Tu l’as pas reconnu ? c’est le Pr. Caso, le prof de biophysique !
      – Dis donc, t’as vu comme elle a traversé au dernier moment ? je vois pas comment il aurait pu l’éviter !
      J’entendais sans écouter, tout occupé que j’étais à réconforter la petite personne tremblante qui se serrait contre moi – je crois bien que c’est à cet instant que ma vie a basculé.”

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    • J’ai une petite requête… pourrais-tu faire un petit break avec les photographies de “brownies” ou de biscuits ou de gâteaux, ils sont vachement jolis soit, mais me provoquent quelques remontées gastriques…

      Sinon, je ne sais pas si j’ai bien tout compris mais, j’ai envie ce soir de continuer l’histoire de la Zia, c’est comme ça.

      “Et voilà comment j’ai rencontré celle qui allait devenir ma femme ! Une rencontre fracassante …J’aurais mieux fait de me casser une jambe ce jour-là…”
      Oui, parce qu’avant ce funeste accident j’étais normale, je veux dire normalement hétéro je me tapais un mec de temps en temps pour l’hygiène et pour le plaisir tout de même, il faut bien le dire… Sauf que là !
      Sauf que là… je me précipite pour secourir la petite, m’aperçois que tout va bien qu’elle n’est qu’un peu choquée par la surprise du choc et de son vélo un peu amoché, et je ne sais pas ce qui m’a pris mais je n’ai pas pu détacher mon regard de sa bouche, de ses hanches et de son corsage froissé… je suis restée toute conne face à cette petite môme fragile je n’ai qu’une seule envie l’embrasser, et c’est ce que j’ai fait, na !

      Bleck

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      • Hélas, la jolie jeune fille ne voyant pas les choses sous le même angle que moi, elle m’envoya son poing dans la figure en m’expliquant calmement “celui-ci c’est pour avoir pété mon vélo,” et avec un deuxième uppercut, “celui-là c’est pour avoir osé m’embrasser!” Nous étions maintenant tous les deux ensanglantés et sonnés, et la foule qui s’était attroupée autour de nous semblait effarée et admirative et surtout surprise pas la tournure des événements. Moi, calmement, je me suis relevé et ai galamment offert ma main à la jeune fille pour l’aider à se relever, pour essayer de me faire pardonner, et, en souriant, elle la prit.

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